Publié dans Politique

Affaire Boeing 777 - La responsabilité de la famille présidentielle écartée 

Publié le mardi, 05 août 2025

Près d’une dizaine de jours après l’éclatement de l’affaire d’immatriculation de cinq avions Boeing 777, l’enquête bat son plein du côté des Forces de l’ordre. D’après une source bien informée, la demande d’assistance du FBI (Federal Bureau of Investigation) et d’Interpol annoncée par les autorités malgaches a bel et bien été confirmée. Preuve que l’Etat entend jouer la transparence dans la gestion des investigations liées à ce dossier hautement sensible. En principe, cette agence américaine peut, en effet, opérer à l’étranger dans certaines situations,  à travers des agents affectés dans ses branches internationales. L’enquête peut alors être menée conjointement avec les Forces de l’ordre locales.

 

D’après toujours, la même source, les enquêteurs s’attèlent actuellement à une investigation approfondie afin de recueillir un maximum de renseignements qui pourraient conduire à la découverte de nouveaux complices impliqués de près ou de loin dans l’octroi de ces immatriculations.

Près d’une trentaine de personnes enquêtées

Au fur et à mesure que la procédure policière avance, la liste des personnes entendues par les enquêteurs dans le cadre de cette affaire continue de s’allonger. Aux dernières nouvelles, une trentaine de personnes ont déjà été enquêtées jusqu’ici. L’avancement des auditions écarterait ainsi toute implication de la famille présidentielle dans cette affaire. Un fait qui confirmerait donc les propos de l’ancien ministre des Transports et de la Météorologie, Valéry Ramonjavelo qui, dans une déclaration officielle quelques jours après son limogeage et sa passation de pouvoir avec le Premier ministre Christian Ntsay, avait réitéré que «  ni le Président de la République, ni le Premier ministre n’étaient au courant de ces démarches techniques avant que l’affaire n’éclate au grand jour ».

Dans la même déclaration, l’ex – membre du Gouvernement affirme qu’il « regrette profondément que cette affaire ait dérivé vers des attaques personnelles envers la famille du Président qui n’a strictement rien à voir avec ces événements ». D’après toujours notre source, l’ancien ministre n’a pas encore été enquêté mais sera auditionné en dernier. 

 

S.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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