« Isika Mpandresy » : Un nouveau parti politique socialiste officiellement lancé à Antananarivo.
La scène politique malagasy s'enrichit d’un nouveau venu avec le lancement officiel du parti politique « Isika Mpandresy », à Antananarivo. Ancré dans une idéologie socialiste, ce mouvement, désormais légalement reconnu, se positionne comme un acteur de changement et de rassemblement, selon les déclarations de sa présidente, Rija Ethel Niaina Razafimandimby. Personnalité déjà connue pour son engagement associatif, c’est la fondatrice de l'association « Efajoro », qui vient en aide aux enfants démunis et s'investit personnellement dans ses actions. C'est avec cette même détermination qu'elle aborde cette nouvelle étape politique, affirmant vouloir privilégier l'action concrète et une approche collaborative pour trouver des solutions adaptées aux défis du pays. Le programme d’ « Isika Mpandresy » s'articule autour de trois priorités majeures. Le parti met d'abord l'accent sur le développement de l'agriculture et de l'élevage, piliers essentiels pour l'économie et la sécurité alimentaire. Ensuite, il vise à garantir un accès universel à l'éducation et à la santé pour tous les citoyens. Enfin, « Isika Mpandresy » s'engage fermement pour la promotion des droits des femmes et des enfants, ainsi que pour la création d'emplois durables. Le mouvement invite particulièrement la jeunesse malagasy à rejoindre ses rangs, le présentant comme une alternative citoyenne concrète pour bâtir un avenir prospère. Avec ce lancement, le parti et sa présidente entrent officiellement dans le paysage politique malagasy, affichant une ambition claire de contribuer activement à l'édification d'une nation plus juste et prospère.
Mettre en place des formations continues pour une justice intègre.
Le Syndicat des greffiers de Madagascar (SGM), conduit par son président, a effectué une visite officielle auprès du ministre de la Justice hier. L'objectif principal de cette rencontre était de présenter le rapport détaillé de l'Assemblée Générale des Greffiers, qui s'est tenue à Antananarivo les 21 et 22 août 2025 derniers. Cette assemblée a été l'occasion de débats constructifs et de prise de décisions importantes pour l'avenir de la profession. Un point essentiel mis en exergue lors des échanges avec le ministre concerne l'initiative de mettre en place des formations continues. Celles-ci viseront spécifiquement à renforcer le respect du code de conduite et de l'éthique professionnelle que chaque greffier doit observer. L'ambition est claire : établir un système judiciaire irréprochable et crédible, garantissant ainsi que les justiciables puissent bénéficier pleinement et équitablement des services de la justice. Au-delà de la présentation formelle du rapport, la réunion a également servi de cadre à des discussions confidentielles et approfondies. Ces échanges « dinidinika ambany tafotrano » ont porté sur l'amélioration globale du secteur des greffes, cherchant à identifier des solutions concrètes pour optimiser leur fonctionnement et efficacité. Cette démarche collaborative entre le SGM et le ministère de la Justice témoigne d'une volonté commune de moderniser et de renforcer le rôle des greffes au sein de l'administration judiciaire malagasy pour une justice plus transparente et au service des citoyens.
Le Fonds national de contingence renforce 27 Communes du sud-ouest face aux catastrophes naturelles.
En renforçant les capacités locales, l'Etat malagasy souhaite permettre à ces Communes de prendre les premières mesures essentielles face à une catastrophe, avant même l'intervention des autorités centrales. Ainsi, dès le 25 août 2025, 27 Communes réparties dans quatre Districts clés bénéficieront d'un financement et d'une formation essentielle pour mieux faire face aux aléas naturels. Cela à travers le Fonds national de contingence (FNC). Madagascar étant une nation particulièrement exposée, avec 18 de ses 24 Régions classées comme vulnérables aux impacts des catastrophes et des phénomènes dangereux, cette initiative du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) est cruciale. Elle vise à autonomiser les collectivités locales, leur permettant une réaction plus rapide et plus efficace. La première phase de ce programme débute par une formation intensive destinée aux maires des 27 Communes concernées, issues des Districts de Benenitra, Beroroha, Ankazoabo et Ampanihy. Cette session inaugurale est actuellement dispensée à Madiorano, au sein de la Commune de Manombo Atsimo, dans le District de Toliara II, au cœur même de la Région Atsimo-Andrefana. Mirana Razafimanantsoa, directrice générale adjointe du BNGRC, a précisé que ce programme de formation ne se limitera pas à la région Atsimo Andrefana. Il est prévu de l'étendre à douze autres régions du pays, également identifiées comme étant très vulnérables.
La Croix-Rouge Malagasy modernise ses interventions dans la Région Atsinanana avec Kobo Collect.
Vingt volontaires dévoués de la Croix-Rouge Malagasy Atsinanana sont désormais équipés d'un outil numérique de pointe : Kobo Collect. Ayant suivi une formation intensive, ils sont prêts à transformer la gestion de l'information sur le terrain, renforçant ainsi l'efficacité des futures interventions humanitaires dans cette région stratégique de Madagascar. Cela a permis aux volontaires d'acquérir des compétences essentielles pour l'ère numérique. Ils maîtrisent désormais l'utilisation de leur smartphone pour collecter et partager rapidement des informations vitales, la création et la publication de formulaires adaptés aux besoins spécifiques du terrain, et la transformation de ces données brutes en puissants outils d'analyse. Cette digitalisation des processus permettra non seulement une meilleure réactivité face aux crises, mais aussi une prise de décision plus éclairée et basée sur des faits concrets. Ces volontaires, véritables piliers des actions humanitaires locales, sont maintenant préparés à apporter un soutien accru lors des futures interventions dans la Région Atsinanana. Leurs nouvelles compétences numériques sont un atout majeur pour la planification, le suivi et l'évaluation des programmes, assurant une aide plus ciblée et efficiente aux communautés les plus vulnérables. Mise en œuvre grâce au partenariat avec la PIROI (Plateforme d’intervention régionale de l’océan Indien) et au soutien financier de l’Agence française de développement (AFD), ce projet confirme l'engagement commun des acteurs régionaux et internationaux à renforcer les capacités locales et améliorer la résilience des populations malagasy face aux défis humanitaires et climatiques.