Cette proposition tombe à point nommé, alors que le mandat des sénateurs actuels arrive à échéance en janvier 2026. Un report de la date du scrutin risquerait de créer un vide institutionnel au sein de la Chambre haute. La HCC a d'ailleurs rappelé l'importance d'organiser ces élections en temps voulu, stipulant que « dans un Etat de droit à régime semi-parlementaire avec un Parlement bicaméral composé de l’Assemblée nationale et du Sénat, l’organisation d’une élection prime et ce, afin d’éviter un vide institutionnel après l’expiration du mandat des sénateurs et pour garantir la stabilité des institutions de la République ».
Travaux en amont
Dans cette optique, la CENI travaille activement en amont. Un atelier d'évaluation à mi-parcours se tient actuellement à Mahajanga, du 29 août au 1er septembre. L'objectif est d'analyser les acquis des élections précédentes, qu'elles soient présidentielles, législatives ou communales. Dama Arsène Andrianarisedo, le président de la CENI, a ainsi souligné l'importance de cet atelier pour identifier les bonnes pratiques, mais aussi les erreurs et obstacles rencontrés lors des processus électoraux passés. Des consultations auprès des acteurs politiques, de la société civile et des corps électoraux ont déjà eu lieu afin de recueillir des propositions d'amélioration du système électoral. Cet atelier, réunissant 150 participants issus des six provinces, permettra de consolider ces recommandations avant la rédaction d'un texte de réforme électoral.
Nikki Razaf