« Ces tragédies révèlent un malaise social profond et une douleur collective restée trop longtemps ignorée », a souligné le communiqué. Le FFKM a salué les efforts des forces de secours, du personnel soignant qui prend en charge les blessés, ainsi que des acteurs des médias qui relaient avec courage et responsabilité l’information auprès de la population. Les Églises appellent à l’apaisement et au sens des responsabilités, exhortant chacun à cesser la spirale de la haine, des pillages et des destructions. Dans leur appel, les prélats ont insisté sur la nécessité du dialogue, du pardon et de la réconciliation. « Il est temps de s’ouvrir les uns aux autres, de privilégier la fraternité et de rechercher ensemble des solutions durables », ont-ils déclaré, rappelant que tout être humain a droit à des conditions de vie dignes : accès à l’eau, à l’électricité, à la paix et à la sécurité. À ceux qui ont profité du chaos, le FFKM demande de restituer les biens dérobés : « Le vol ne vous apportera aucun bénéfice », a prévenu la déclaration. Les dirigeants religieux invitent plutôt à cultiver la solidarité, à travailler pour le bien commun et à manifester compassion et miséricorde à l’image du Christ. Enfin, le FFKM rappelle que la nation traverse une période critique et que l’heure n’est pas aux divisions mais à l’unité. « Écoutez la souffrance du peuple, faites preuve d’amour et de solidarité », lancent les responsables religieux, en appelant les dirigeants politiques et la société civile à travailler main dans la main pour sauver le pays d’un engrenage dangereux.
Nikki Razaf