Publié dans Politique

Vente des biens de la Commune - Lalatiana Ravololomanana contre-attaque

Publié le lundi, 25 février 2019

Attaquée indirectement par l’équipe actuelle de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) sur la vente des terrains communaux, Lalatiana Ravololomanana, actuellement conseillère municipale, est sortie de son silence.  Secrétaire générale de la CUA au temps du maire Guy Willy Razanamasy, elle apporte ses versions des faits à travers les réseaux sociaux. A titre de rappel, la vente de certains terrains de la CUA qui n’a été découvert que ces derniers mois, aurait été réalisée en 1998 et 1999, c’est-à-dire à l’époque de Guy Willy Razanamasy. Cependant, Lalatiana Ravololomanana nie farouchement l’implication de près ou de loin à ces ventes qui, selon l’ancienne Sg, relèvent du conseil municipal. Un argument épousé par les dirigeants actuels et conforté également par les documents circulant sous le manteau. En effe, tous les contrats de vente sont signés par le président du conseil municipal d’antan en l’occurrence Lalaina Berthnès. Et à la conseillère municipale Ravololomanana de rappeler à tous la tension qui régnait à l’époque entre les deux dirigeants de la CUA. D’autant plus que Guy Willy Razanamasy n’avait pas la majorité au conseil municipal, ce qui fait qu’il avait eu les mains et les poings liés et ignorait dès fois de la décision du conseil. Ainsi des initiatives prises par le maire se heurtaient systématiquement au refus de la clique de Lalaina Berthnès. 

C’était le cas par exemple du projet sur la reconstruction de l’Hôtel de ville en partenariat avec le groupe Bourbon de l’île de La Réunion. C’était pourtant la meilleure solution trouvée par Guy Willy Razanamasy pour faire renaître de ses cendres l’Hôtel de ville. Et bénéfique également à ses yeux dans la mesure où en plus de la reconstruction de la bâtisse, c’est le groupe Bourbon qui assure aussi son entretien durant la validité du contrat. En contrepartie, la CUA loue en bail emphytéotique de 30 ans à l’investisseurle terrain à l’arrière de l’Hôtel de ville, l’actuel parking. Là où le groupe Bourbon comptait construire un hôtel de 4 étoiles, un must à l’époque. Mieux que rien, cette idée était pourtant rejetée par le conseil municipal de Lalaina Berthnès. Et dire que derrière le dos de Guy Willy Razanamasy, celui-ci vendait à tout-va les terrains de la commune entre autres Analamahitsy, Besarety et Antaninarenina. « A la découverte de ces ventes que je juge illégales, j’ai déposé une plainte auprès du BIANCO. Ensuite, j’ai proposé au conseil municipal actuel, dont j’en suis membre, d’annuler les délibérations sur les ventes prises par Lalaina Berthnès. Je précise que c’est une pratique étant donné des délibérations sur d’autres sujets qui ont été annulées par Lalao Ravalomanana. Mais à ma grande surprise, mes propositions n’ont pas été retenues. Par la suite, Lors d’une réunion du conseil municipal, j’ai annoncé mon intention d’introduire une requête en annulation des ventes devant le Tribunal administratif (TAF), mais seuls trois conseillers l’ont signée », révèle Lalatiana Ravololomanana. Et dans sa narration cette dernière a fait des révélations qui démontrent la léthargie de l’équipe actuelle pour récupérer ses biens. « Le 3 septembre 2018, le TAF a envoyé notre requête pour avis à la CUA mais celle-ci lui a répondu le 29 octobre 2018 de déclarer la requête irrecevable. Devant cette réponse de la Commune, j’ai envoyé une mémoire en réplique et a demandé au TAF de considérer notre requête en annulation ».
En martelant sa non –implication dans ces ventes, ni de celle de Guy Willy Razanamasy, Lalatiana Ravololomanana se dit impatiente d’attendre l’épilogue de cette affaire.  « Mon plus vif souhait c’est  que le BIANCO livre ses investigations sur les auteurs de ces actes », conclut la conseillère municipale de la CUA….
La Rédaction

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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