C’était le cas par exemple du projet sur la reconstruction de l’Hôtel de ville en partenariat avec le groupe Bourbon de l’île de La Réunion. C’était pourtant la meilleure solution trouvée par Guy Willy Razanamasy pour faire renaître de ses cendres l’Hôtel de ville. Et bénéfique également à ses yeux dans la mesure où en plus de la reconstruction de la bâtisse, c’est le groupe Bourbon qui assure aussi son entretien durant la validité du contrat. En contrepartie, la CUA loue en bail emphytéotique de 30 ans à l’investisseurle terrain à l’arrière de l’Hôtel de ville, l’actuel parking. Là où le groupe Bourbon comptait construire un hôtel de 4 étoiles, un must à l’époque. Mieux que rien, cette idée était pourtant rejetée par le conseil municipal de Lalaina Berthnès. Et dire que derrière le dos de Guy Willy Razanamasy, celui-ci vendait à tout-va les terrains de la commune entre autres Analamahitsy, Besarety et Antaninarenina. « A la découverte de ces ventes que je juge illégales, j’ai déposé une plainte auprès du BIANCO. Ensuite, j’ai proposé au conseil municipal actuel, dont j’en suis membre, d’annuler les délibérations sur les ventes prises par Lalaina Berthnès. Je précise que c’est une pratique étant donné des délibérations sur d’autres sujets qui ont été annulées par Lalao Ravalomanana. Mais à ma grande surprise, mes propositions n’ont pas été retenues. Par la suite, Lors d’une réunion du conseil municipal, j’ai annoncé mon intention d’introduire une requête en annulation des ventes devant le Tribunal administratif (TAF), mais seuls trois conseillers l’ont signée », révèle Lalatiana Ravololomanana. Et dans sa narration cette dernière a fait des révélations qui démontrent la léthargie de l’équipe actuelle pour récupérer ses biens. « Le 3 septembre 2018, le TAF a envoyé notre requête pour avis à la CUA mais celle-ci lui a répondu le 29 octobre 2018 de déclarer la requête irrecevable. Devant cette réponse de la Commune, j’ai envoyé une mémoire en réplique et a demandé au TAF de considérer notre requête en annulation ».
En martelant sa non –implication dans ces ventes, ni de celle de Guy Willy Razanamasy, Lalatiana Ravololomanana se dit impatiente d’attendre l’épilogue de cette affaire. « Mon plus vif souhait c’est que le BIANCO livre ses investigations sur les auteurs de ces actes », conclut la conseillère municipale de la CUA….
La Rédaction