Publié dans Politique

Situation au Venezuela - Madagascar prend position

Publié le lundi, 04 mars 2019

La situation politique au Venezuela n’a pas laissé de marbre le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina. Dans un communiqué, la Présidence a annoncé la position de Madagascar sur ce soulèvement populaire ayant fait une dizaine de morts depuis son début.  « La situation au Venezuela est préoccupante avec plus de 2,3 millions d’exilés et plusieurs dizaines de morts pour des raisons politiques. C’est humainement inacceptable », précise le Président Andry Rajoelina. Lui qui, à l’instar de la communauté internationale, exige la tenue d’une élection libre, démocratique, inclusive et équitable. Le plus jeune président de l’Afrique a déclaré qu’il apporte son soutien à Juan Guaido et l’encourage dans sa lutte et son combat à rendre son pays et au peuple vénézuélien leur liberté et leur soif de changement. 

Une prise de position qui marque également le vent de changement de la diplomatie malagasy et de ses relations internationales. En effet, il est rare que le précédent régime se manifeste pour annoncer la position de Madagascar dans des situations politiques internationales. Auparavant, si Madagascar vivait seul dans son coin et se murait dans le silence, ce n’est plus le cas aujourd’hui où le nouveau régime fait entendre sa voix dans les affaires politiques internationales.  Pour ce cas de la Venezuela, le Président Andry Rajoeilina choisit le camp de la légitimité face à un président en exercice, Nicolas Maduro, qui ne fait plus l’unanimité au sein de la population. Celui-ci refuse de consulter la voix du peuple en tenant une élection présidentielle crédible. Pire dans sa logique de guerre contre sa population, il est allé jusqu’à interdire l’entrée sur son territoire les aides humanitaires internationales destinées pourtant à un peuple en détresse. Un comportement indigne d’un homme d’Etat…

La Rédaction

 

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff