Publié dans Politique

Maison de force de Tsiafahy - Eddy « bois de rose » en mauvaise santé

Publié le lundi, 04 mars 2019

Eddy Maminirina également appelé Eddy « bois de rose » est de nouveau d’actualité. Après son arrestation et son placement en détention préventive, il y a quelques semaines, le nom de cet opérateur a de nouveau fait la une des journaux hier.  Inculpé dans une affaire d’exportation illicite de bois de rose, cet homme aurait, durant une enquête, balancé le nom d’un membre du Gouvernement actuel comme faisant partie de ses complices, selon les informations répercutées dans la presse locale.  Interrogé sur la véracité de ces faits, l’avocat de cet opérateur économique affirme que son premier souci actuellement est l’état de santé de son client. Depuis son placement en détention préventive le 12 février dernier, Eddy Maminirina aurait vu sa santé décliner au fil des jours.

Le second souci de l’avocat de ce présumé baron du trafic de bois de rose concernerait l’inexistence, jusqu’ici, d’enquête menée sur son client. La défense d’Eddy Maminirina se dit ainsi étonnée de l’existence d’une déposition faite par son client et sur laquelle se base les informations répercutées dans la presse dernièrement. « A moins que l’enquête se soit fait à mon insu, ce qui est tout à fait impossible, Eddy Maminirina n’a jusqu’ici passé  ce stade », affirme l’avocat de ce multimilliardaire. Par contre, celui-ci s’est indigné de l’arrestation, qu’il qualifie d’arbitraire de son client. Et de se demander à cet égard pourquoi ne pas avoir émis de convocation à l’encontre d’Eddy bois de rose. 

 

Pour rappel, Eddy Maminirina avait été placé en détention à la maison de force de Tsiafahy il y a presque un mois. Un placement qui faisait suite à une arrestation spectaculaire du côté du parking de La City Ivandry le 12 février dernier. Le véhicule de luxe qui transportait  ce présumé baron du trafic de bois de rose avait été immobilisé par des éléments de la Police nationale ainsi qu’un autre véhicule. Maîtrisé, l’un des occupants de la première voiture, sans doute le suspect recherché, Eddy Maminirina, avait ensuite été embarqué dans le pickup vert de la Police nationale avant de repartir vers Tsiafahy.  Les autres occupants des deux véhicules ont été relâchés immédiatement après le départ du suspect. 

Les éléments de  la Police nationale issus du commissariat central d’Antananarivo, ayant procédé à l’arrestation, ont agi sur réquisition de la Cour spéciale contre le bois de rose et le bois d’ébène qui a délivré le mandat d’arrêt.  Cela faisait plusieurs années que l’homme avait disparu des écrans radars. En septembre 2017, des avis de recherche avaient été publiés par le Bureau Indépendant anti-corruption contre plusieurs personnes dont Maminirina Jean Eddy pour une affaire d’exportation illicite de bois de rose. Les informations à l’époque laissaient entendre que ce présumé gros poisson du trafic du bois de rose avait pris la fuite en Chine depuis plusieurs années.  Il avait effectué un retour remarqué en novembre de l’année dernière du côté de Toamasina, quelques mois avant d’être pris dans les filets des Forces de l’ordre. 

L.R.

 

Fil infos

  • Ambohimalaza, Ikongo,… - Le deuil des familles détourné à des fins politiques
  • Drame d’Ambohimalaza - Silence accablant du ministère de la Santé publique !
  • Transports urbains - 100 nouveaux bus Foton débarqués à Toamasina  
  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

A bout portant

AutoDiff