Publié dans Politique

Pour l'Emergence de Madagascar - La Banque mondiale offre 100 millions de dollars

Publié le lundi, 29 avril 2019

C'est la première fois que Madagascar bénéficiera, d'un seul coup, d'une aide budgétaire de 100 millions de dollars de la part de la Banque mondiale. Auparavant, l'institution financière n'avait octroyé que 40 millions de dollars à la Grande île.  Du jamais vu. La Banque mondiale va augmenter à plus de 100 millions de dollars américains son appui budgétaire à Madagascar. L'annonce a été faite, hier dans le milieu de l'après-midi, par le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, au Palais d'Etat d'Iavoloha. Ceci en marge d'une journée de travail avec le nouveau président du  Groupe de la Banque mondiale David Malpass, actuellement dans la Grande île pour son premier voyage à l'étranger en tant que chef de cette institution internationale de développement.
Il s'agit d'une première, historique, dans les relations entre Madagascar et le Groupe de la Banque mondiale. Auparavant, Madagascar n'avait en effet obtenu que 40 millions de dollars d'aide budgétaire. Un point qu'avait rappelé le Chef d'Etat malagasy Andry Rajoelina, dimanche, lors de la présentation du bilan de ses 100 jours. Destinée à oxygéner le budget de Madagascar, cette enveloppe de 100 millions de dollars est notamment le fruit des récents échanges entre le Président malagasy et le vice-président de la Banque mondiale Afhez Ghanem, en marge du Sommet de l'Union africaine au mois de février dernier. Le numéro Un malagasy avait sollicité la Banque mondiale à accroître l'aide budgétaire allouée à Madagascar. Le vice-président de la Banque mondiale avait alors exprimé sa volonté de faire tout son possible pour aider Madagascar, notamment en ce qui concerne le déblocage des fonds.



Passer à la vitesse supérieure

Cette augmentation de l'aide budgétaire s'ajoute aux financements de trois projets d'un montant de 292 millions de dollars déjà accordés par la Banque mondiale à Madagascar. Trois projets prioritaires qui vont contribuer  à l'atteinte du développement exclusif et durable. Pour bon nombre d'analystes de la place, l'octroi de ces fonds est une marque de confiance de cette institution envers le Président malagasy. Cela montre et démontre également que la Banque mondiale adhère aux priorités énoncées dans le programme présidentiel Initiative pour l'Emergence de Madagascar.  D'ailleurs, une autre aide serait
en préparation, selon les prévisions.  « Ces financements approuvés qui vont nous permettre de concrétiser de nombreux projets en alignement avec la vision de l'IEM qui se transformera en plan pour l'émergence de Madagascar (…) Ces 392 millions de dollars auront un impact concret et durable sur la vie sociale du pays car ils seront directement investis dans ces défis prioritaires », indique le Président Andry Rajoelina. Celui-ci a montré sa volonté d'aller très vite pour redresser le pays qui a connu un retard de développement durant les 58 dernières années. Il est donc normal que la Banque mondiale l'appuie dans sa démarche, selon les observateurs.  Préalablement à la déclaration conjointe, une entrevue entre le président du groupe de la Banque mondiale avec le Chef de l'Etat malagasy a eu lieu dans la matinée. Une rencontre au cours de laquelle ce dernier a pu présenter l'IEM et dresser un état des lieux des défis prioritaires auxquels le peuple malagasy fait face. La construction de la route nationale 44 reliant Moramanga à Ambatondrazaka notamment a été discutée et programmée. « Nos échanges de ce jour vont nous permettre de passer à la vitesse supérieure dans la réalisation de ces divers projets de développement avec un impact mesurable et quantifiable », a indiqué le Chef de l'Etat malagasy. A la suite de ces échanges, les deux personnalités se sont envolées ensemble vers Soavina, dans le District de Betafo pour constater de visu la réalité du quotidien des malagasy.
 La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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