Passer à la vitesse supérieure
Cette augmentation de l'aide budgétaire s'ajoute aux financements de trois projets d'un montant de 292 millions de dollars déjà accordés par la Banque mondiale à Madagascar. Trois projets prioritaires qui vont contribuer à l'atteinte du développement exclusif et durable. Pour bon nombre d'analystes de la place, l'octroi de ces fonds est une marque de confiance de cette institution envers le Président malagasy. Cela montre et démontre également que la Banque mondiale adhère aux priorités énoncées dans le programme présidentiel Initiative pour l'Emergence de Madagascar. D'ailleurs, une autre aide serait
en préparation, selon les prévisions. « Ces financements approuvés qui vont nous permettre de concrétiser de nombreux projets en alignement avec la vision de l'IEM qui se transformera en plan pour l'émergence de Madagascar (…) Ces 392 millions de dollars auront un impact concret et durable sur la vie sociale du pays car ils seront directement investis dans ces défis prioritaires », indique le Président Andry Rajoelina. Celui-ci a montré sa volonté d'aller très vite pour redresser le pays qui a connu un retard de développement durant les 58 dernières années. Il est donc normal que la Banque mondiale l'appuie dans sa démarche, selon les observateurs. Préalablement à la déclaration conjointe, une entrevue entre le président du groupe de la Banque mondiale avec le Chef de l'Etat malagasy a eu lieu dans la matinée. Une rencontre au cours de laquelle ce dernier a pu présenter l'IEM et dresser un état des lieux des défis prioritaires auxquels le peuple malagasy fait face. La construction de la route nationale 44 reliant Moramanga à Ambatondrazaka notamment a été discutée et programmée. « Nos échanges de ce jour vont nous permettre de passer à la vitesse supérieure dans la réalisation de ces divers projets de développement avec un impact mesurable et quantifiable », a indiqué le Chef de l'Etat malagasy. A la suite de ces échanges, les deux personnalités se sont envolées ensemble vers Soavina, dans le District de Betafo pour constater de visu la réalité du quotidien des malagasy.
La Rédaction