Publié dans Politique

Projet « Fihariana » - Un self-made-man, Andry Rajoelina se soucie des jeunes

Publié le lundi, 20 mai 2019

Parti de rien. Le Président Andry Rajoelina a fait un témoignage émouvant de son parcours à l’assistance samedi, lors du lancement national du projet « Fihariana » (voir page 9) au Carlton, Anosy. « A 19 ans, je suis venu dans ce lieu qui m’est historique pour rencontrer le PDG de cet établissement et de lui parler de mon  projet qui consiste à y organiser une soirée pour les jeunes sur toute la première étage », narre le spécialiste des évènementiels dans les années 90 devenu en 2019, le Président de la République de Madagascar. Sans l’oreille attentive du numéro 1 de l’hôtel Hilton, appellation d’antan de l’actuel Carlton, et les arguments chocs du demandeur, Andry Rajoelina n’aurait jamais eu l’opportunité de démontrer ses talents. Preuve de son professionnalisme, malgré son jeune âge, la soirée organisée par Andry Rajoelina s’était déroulée à guichets fermés avec une réussite totale. Les quadragénaires se souviennent certainement de cette mémorable soirée, le must de l’époque et auquel couraient les jeunes de la Capitale. Quelques années plus tard, Andry Rajoelina fait résonner son nom dans le milieu économique en remportant le trophée des jeunes entrepreneurs de la BNI. Dans la foulée, il se lança dans l’impression numérique avec sa société INJET et parvient à convaincre l’équipe du vieux briscard de l’économie malagasy, Pascal Rakotomavo, DG de la société FIARO, à lui donner des fonds.

Le jeune Andry Rajoelina voulait apporter une innovation dans le secteur de la publicité par l’achat des machines numériques pour l’impression à grand format. C’était depuis le boom des panneaux publicitaires géants, et Andry Rajoelina en était le précurseur. Bien qu’il possédait les arguments et ayant eu la chance de frapper aux bonnes portes, Andry Rajoelina connait la difficulté d’un jeune entrepreneur à se lancer dans le monde des affaires. Des portes se referment et le robinet des financements demeure dès fois fermé. « La plupart des jeunes malagasy évoluent dans le milieu informel, faute d’appui. Il faut que cette situation change et qu’ils montent leurs propres entreprises pour créer des emplois. C’est pour les soutenir et les accompagner que j’ai créé le projet "Fihariana" ». C’est la première fois dans l’histoire de Madagascar qu’un Président de la République pense et se soucie du sort des jeunes entrepreneurs pour qu’ils soient eux aussi un self-made-man comme l’était le Président Andry Rajoelina, le plus jeune des présidents de l’Afrique. Ceci pourrait expliquer cela.

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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