En tout cas, d’autres contestations et d’autres polémiques sont également visibles. A Mahajanga I, 13 candidats ont déclaré avoir constaté des manipulations dans la confection de la liste électorale. Ils affirment aller déposer une requête auprès de la CENI et de la HCC pour faire annuler le scrutin. L’on se demande pourquoi n’ont-ils pas dénoncer ces « manipulations » avant le jour du vote. La situation serait réchauffée également dans les Districts de Sakaraha, de Bekily et de Bealanana. Les réactions de ces candidats donnent en tout cas, l’impression de mauvais perdants qui, ne supportant pas l’échec, crient au scandale et s’adonnent à des contestations injustifiées. En cette période où le changement est plus que jamais le mot d’ordre, de telles pratiques ne devraient être bannies du milieu politique. A tout le moins, ces candidats devraient attendre les résultats provisoires et ne pas donner l’impression de candidats qui veulent aller plus vite que la musique, en menant des actions conduites à la hâte et qui vont à l’encontre du bon sens.
En tout cas, toutes les contestations électorales doivent être traitées par les canaux légaux. En l’occurrence, la HCC reste la seule juridiction compétente pour connaître des contentieux relatifs aux résultats des législatives du 27 mai. Toutes les parties prenantes sont encouragées à privilégier le dialogue qui est le meilleur chemin vers la cohésion sociale et l’unité nationale. Les hommes politiques doivent faire preuve de retenue.
La rédaction