Publié dans Politique

Elections législatives - Des anciens ministres « officieusement » députés

Publié le vendredi, 31 mai 2019

La vingtaine d'anciens ministres candidats à un siège de député a connu des fortunes diverses. Irma Naharimamy ministre de la Population sous l'actuel Gouvernement de Christian Ntsay, qui avait démissionné pour se porter candidate à Toamasina I est bien partie pour l'emporter. Même cas pour Volahaingo Marie Thérèse, ministre de l'Education nationale démissionnaire, à Bealanana. Ces anciens ministres, porte-étendards de l'Isika rehetra miaraka amin'ny Prezida Andry Rajoelina devraient être suivis par d'autres ex-membres du Gouvernement présentés par les Orange.  

 

Christine Razanamahasoa, ancienne ministre de la Justice et ancienne ministre de l'Aménagement du territoire, domine largement les débats à Ambatofinandrahana dans l'Amoron'i Mania. Jean Jacques Rabenirina, ancien ministre de la Culture, devrait logiquement représenter Betioky à l'Assemblée nationale. Ancien ministre du Tourisme, Roland Ratsiraka devrait effectuer un retour tonitruant à l'Assemblée nationale 21 ans après. Présenté par le Malagasy Tonga Saina à Toamasina I, il est actuellement, à la surprise générale, en tête des tendances. Sauf improbable revirement, avec 37% à Antanifotsy Narson Rafidimanana, ancien ministre de l'Aménagement du territoire sous Rajaonarimampianina (voir article par ailleurs) devrait siéger dans la future Chambre basse. Neypatraiky Rakotomamonjy devrait emboîter le pas à son ancien collègue. L'ancien ministre des Postes qui s'est porté candidat à Ihosy est pour l'instant bien installé en tête de peloton. Nourdine Chabani, ancien ministre du Commerce et Tazafy Armand, ancien ministre de l'Industrie, peuvent légitimement espérer accrocher le second siège de député à pourvoir à Taolagnaro et à Farafangana. Eléonore Johasy, ancienne ministre de la Culture, est actuellement en pole position dans la course à Vangaindrano et peut penser intégrer Tsimbazaza.

Présenté par l'IRD, Richard Fienena, ancien ministre de l'Energie, est légèrement devancé dans les tendances à Manja. Député élu à Ikongo, Brunelle Razafintsiandraofa, ancien ministre du Tourisme, est lui aussi deuxième dans sa circonscription électorale, pour l'instant. Ancienne baronne du HVM, Monique Rasoazananera, ancienne ministre de l'Enseignement supérieur, est en ballotage défavorable à Ambositra où elle est en troisième position.

Bary Rafatrolaza, ancien secrétaire d'Etat à la coopération et au Développement, est troisième à Kandreho. L'ancien ministre des Sports, Jean Anicet Andriamosarisoa postulant à Ambalavao arrive second dans les tendances, mais loin du candidat de l'IRD. Les anciens ministres de la Santé publique, le Professeur Mamy Lalatiana Andriamananarivo candidat à Faratsiho et le Professeur Yoel Rantomalala, ancien ministre de la Santé, prétendant à Soavinandriana, ne seront pas de la prochaine législature, à lire les tendances publiées par la CENI.  Avec 18% des voix, Ralava Beboarimisa, ancien ministre des Transports, Manakara, n'est également pas certain de pouvoir accrocher l'un des deux sièges à Tsimbazaza. La situation est la même pour Anthelme  Ramparany, ancien ministre de l'Environnement, dans le District de Mananjary. Elue à Fandriana, Marie Lydia Raharimalala, ancienne ministre de l'Enseignement technique, est très loin de retrouver son siège à l'Assemblée nationale. Pareil pour Johanita Ndahimananjara, ancienne ministre de l'Eau, qui est distancée dans les tendances à Toamasina I. Monja Roindefo, ancien Premier ministre, Ambovombe peut déjà faire une croix  sur une éventuelle accession à Tsimbazaza. Tout comme Pierrot Botozaza, ancien vice-Premier ministre, qui est candidat à Toamasina I.

La Rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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