Publié dans Politique

Révélation du Président Rajoelina à Paris - Madagascar possède 100 tonnes d'or exploitables par an

Publié le dimanche, 02 juin 2019

Le potentiel aurifère de Madagascar est de 100 tonnes d'or par an. Ces données sont issues des travaux et des archives du Bureau de recherches
géologiques et minières (BRGM) de France, qui ont officiellement été remis à Madagascar, vendredi dernier, au Museum national d'histoire naturelle - Galérie de minéralogie et de géologie à Paris, en présence notamment du Président  de la République malagasy Andry Rajoelina, actuellement en séjour dans la Capitale française pour une visite d'Etat. Lors de la cérémonie, le ministre malagasy des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra et la présidente directrice générale du BRGM, Michèle Rousseau ont procédé à la signature d'un protocole d'accord et de remise symbolique d'échantillons de fond lithologique. Fruits d'un travail de recherche d'un demi-siècle, ce fond lithologique permettra une meilleure connaissance du sous-sol malagasy nécessaire et donc favorisera le développement du secteur minier à Madagascar. « L'accès à ces documents stratégiques marque la confiance du BRGM et la reconnaissance de l'Etat français des efforts déployés pour une gestion plus réfléchie des ressources minières de l'Etat malagasy », selon le Président de la République malagasy. Et lui de réitérer au cours d'une rencontre avec la diaspora malagasy en France samedi que « Les richesses naturelles sauveront Madagascar ». Une déclaration qui prend tout son sens lorsque l'on sait que,  selon les informations révélées par ces travaux de recherches et ces archives, le potentiel aurifère malagasy serait ainsi estimé à 100 tonnes d'or par an, l'équivalent de  4 milliards de dollars.


Faire de l'or malagasy un fer de lance de l'économie, est l'une des promesses présidentielles. En ce sens, des initiatives de redressement afin de préserver les ressources en or, en augmentant les recettes liées aux exportations et aux exploitations aurifères sont actuellement engagées par le Gouvernement. De même, des actions en faveur de la formalisation efficiente de la filière or et à l'éradication des trafics illicites sont en bonne voie.  Des modifications de certains dispositifs juridiques de base, tels que le code minier et ses textes d'applications sont attendues. Des propositions portant sur le régime de l'or sont également attendues. Selon les chiffres, Madagascar aurait exporté officiellement 3 tonnes d'or par an. Personne ne sait en revanche combien de tonnes sortent illicitement des frontières malagasy. Le potentiel aurifère malagasy pourrait en tout cas permettre au pays de prendre une bonne place dans le rang des pays producteurs d'or en Afrique.  En outre, Madagascar a besoin de constituer une réserve d'or afin de fortifier notre économie en ayant de l'or en grande quantité à titre de garantie souveraine lors des négociations avec les investisseurs et/ ou bailleurs de fonds.
La rédaction

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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