Publié dans Politique

Fetra Rakotondrasoa - « La population attend beaucoup des députés IRD … et du Président Rajoelina »

Publié le mercredi, 05 juin 2019

Les listes Isika rehetra miaraka amin'ny prezida Andry Rajoelina (IRD) et celles d'indépendants d'obédience proche du pouvoir actuel ont remporté la bataille pour Tsimbazaza dans des circonscriptions qui n'ont pas voté pour l'actuel Président de la République lors du premier et du second tour de l'élection présidentielle. Tel est l'un des constats qui se dégagent des dernières tendances des résultats des élections législatives publiées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les Districts de la Région Vakinankaratra tels qu'Antanifotsy ou d'Antsirabe II, de la Région Alaotra Mangoro, à l'instar d'Ambatondrazaka et d'Amparafaravola, considérés comme des fiefs du finaliste malheureux de la dernière élection présidentielle sont passées du côté Orange  durant ces législatives. Dans cette catégorie, l'on peut également citer des Districts de la Région d'Itasy. 

« L'IRD a investi des hommes et des femmes nouveaux. Cela a manifestément séduit les électeurs », estime de prime abord, Fetra Rakotondrasoa, candidat de la liste Isika Rehetra miaraka amin'ny Prezida Andry Rajoelina dans le District de Miarinarivo, dans la Région Itasy, au cours d'une discussion. En tête selon les dernières tendances publiées par la CENI, il explique également la percée  de la coalition présidentielle dans ces circonscriptions pourtant réputées pro-Ravalomanana, par une certaine peur des électeurs « d'être laissés pour compte au cas où ils ne votaient pas pour les candidats de la coalition présidentielle ». La débâcle du Tiako i Madagasikara est également mise en avant, par celui qui brigue un premier mandat de député. La plupart de ces candidats du TIM ont surtout été investis à cause de leurs « influences » sur les grands électeurs et non pas en raison de leur cote de popularité auprès de la base, selon l'appréciation du chroniqueur politique de Free Fm. Ce dernier met également le mauvais score du TIM sur le dos de la perte de vitesse du parti vert et bleu.  Sans verser dans le triomphalisme, malgré la majorité probable de l'IRD, le  journaliste interprète les bons résultats de sa formation politique, comme une ardente obligation de réussir. Il estime que le Président et sa majorité sont attendus au tournant  et affirme en avoir conscience. « La population attend beaucoup de députés IRD  et du Président Rajoelina », affirme-t-il, soulignant que son constat est  « valable » du moins dans toute la partie moyen-ouest du pays, à savoir la Région Itasy et le Bongolava notamment. En  attendant les résultats provisoires des élections législatives, prévus en fin de semaine prochaine, les dernières tendances publiées par la CENI créditent l'IRD de plus de 80 sièges sur les 151 à l'Assemblée nationale. « Ce serait une étape importante franchie pour la réalisation des Velirano du Chef de l'Etat », estime Fetra Rakotondrasoa. Avec la probable solide majorité à l'Assemblée nationale, « le Président aurait toutes les cartes en main pour
mettre son programme en
pratique », dit-il.
La rédaction

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff