Publié dans Politique

Pentecôte - 5 morts et plus de 109 consultations à l'Hjra

Publié le lundi, 10 juin 2019

Contrairement à Pâques 2019, la Pentecôte 2019 s'avère plus sanglante, du point de vue accidents de diverses natures. Selon un bilan encore provisoire provenant de l'hôpital Hjra, il y eut 5 morts et plus de 109 consultations entre dimanche et lundi matin dernier. Comme à l'accoutumée, les accidents de circulation ont fait des victimes dont 1 mort et près de 12 blessés. La victime tuée est un homme d'une quarantaine d'années. Un 4x4 l'avait fauché dans la nuit du dimanche du côté du Complexe scolaire à Ampefiloha. On soupçonne que le piéton aurait été sous l'emprise de l'état alcoolique, du moins selon une information.

 

Quant aux deux autres personnes ayant perdu leur vie, elles ont été d'abord admises dans le service des urgences au cours de la même nuit du dimanche mais le personnel soignant déclare ignorer la cause de leur décès.  Enfin, pour les deux autres individus également déclarés morts par le service de la réanimation médicale ou Reamed de l'Hjra, l'un d'eux est un homme de 75 ans, qui a succombé des suites d'une crise tandis qu'un  homme de 28 ans aurait pris des médicaments.

Généralement, les accidents de motos ont fourni un nombre élevé de blessé. Mais le transport en commun a fait aussi des siennes. Les accidents dits à responsabilité civile ou ARC ont été également nombreux dans ce laps de temps du week-end dernier dans la Capitale et ses environs. L'on dénombre 40 blessés dont 36 ont dû être hospitalisés. Ce qui témoigne la gravité de leurs cas. La plupart se sont bagarrés au cours d'une beuverie. Beaucoup de cas de scènes de ménage ont été également signalés, enfin les agressions de bandit. Des cas s'y rapportant ont foisonné dans le quartier des 67ha où des noctambules se sont faits agressés à la sortie de boîte.

Des cas d'usage excessif d'alcool ont conduit deux inconnus et une femme au Reamed. Apparemment, la journée de Pentecôte était plutôt calme car on n'a pas assisté à cette vague d'évacuation d'urgence de personnes en état comateux dû à l'absorption excessive de la boisson comme on a l'habitude de constater pendant la Saint-Sylvestre, ou dans la moindre mesure Pâques.  Et phénomène faisant désormais partie du tableau dans notre société, la tentative de suicide. Ici, les cas de deux jeunes femmes ont été signalés. Les malheureuses auraient eu maille à partir avec leurs conjoints respectifs et ont opté pour les médicaments afin de tenter d'abroger leur existence. Puisqu'il ne s'agit donc encore qu'un bilan provisoire, ces statistiques sont donc encore susceptibles d'évoluer au cours des dernières heures.

Franck Roland

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  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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