En effet, à partir du mois de novembre prochain, l’Etat lancera des appels d’offres internationaux pour pouvoir importer directement des carburants. Une initiative qui permettra de réduire de manière plus significative encore les prix à la pompe. En tout cas, cette baisse des prix à la pompe a généralement été bien accueillie auprès de l’opinion malagasy. Comme beaucoup d’observateurs avertis l’ont prévu, les détracteurs de l’actuel Président de la République trouvent toutefois encore à redire. Cette fois-ci les opposants au régime actuel pointent du doigt une baisse non significative…Si cela n’est pas de la mauvaise foi, cela y ressemble. Faudrait-il, en effet, souligner que sans les négociations menées par le Président de la République Andry Rajoelina auprès des pétroliers, les prix à la pompe auraient de nouveau connu une hausse. Effectivement, ces tarifs auraient pu et dû augmenter de 10% cette année, selon même les perspectives du Fonds monétaire international, d’après les propos du porte-parole du Gouvernement. Une hausse refusée par le numéro Un du pays, lequel a négocié, non pas un statu quo, mais une baisse des prix. Et plus que cela, le Chef de l’Etat a obtenu que les subventions accordées systématiquement aux opérateurs pétroliers ces dernières années soient tout bonnement supprimées. En outre, il convient de souligner qu’« aucun dirigeant n’a réussi à gagner ce défi, n’a même pas osé essayer », a indiqué le porte-parole du Gouvernement dans une publication sur les réseaux sociaux. Malgré ces nombreux arguments, certains y trouvent encore matière à critiques. Une attitude qui colle décidément à la peau des opposants de l’actuel Chef de l’Etat, qui ont visiblement choisi de critiquer systématiquement les entreprises du locataire d’Iavoloha tendant pourtant à l’intérêt général. Alors que le Président Andry Rajoelina fait bouger les lignes en ce qui concerne les îles éparses, certains détracteurs zélés y trouvaient encore à redire…
La Rédaction