Publié dans Politique

Vacances gouvernementales - Cinq ministres frappés d’interdiction de sortie du territoire

Publié le vendredi, 26 juillet 2019

La période des vacances arrive, les membres du Gouvernement eux aussi en bénéficieront. Après l’évaluation effectuée par le Président de la République et le Premier ministre en début de semaine et ce dans le cadre de la formation du 3e Gouvernement de Ntsay Christian, les ministres auront droit à six jours de vacances. Harassant certainement le rythme imposé par les deux têtes de l’Exécutif durant les six premiers mois du régime Andry Rajoelina, les membres du Gouvernement ont maintenant le droit de souffler avant d’entamer la seconde partie de leur contrat d’un an.

« Au nom de la transparence, le Gouvernement de Ntsay Christian informe le public que la période des vacances de ses membres est répartie comme suit, du 26 au 31 juillet et du 1er au 6 août 2019 », lit-on sur le communiqué émis par le porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo. Afin de ne pas perturber la machine gouvernementale, ceux qui forment la seconde vague assurent ainsi l’intérim des départements ministériels des premiers partants. Et vice-versa au retour de ces derniers.

Certains ministres n’ont pas tout de même le droit de sortir de Madagascar durant leurs vacances. Il s’agit des ministres : de la Défense, de la Justice, de la Sécurité publique, de l’Intérieur et de la Décentralisation ainsi que le secrétaire d’Etat chargé de la gendarmerie nationale. Ils devront passer leurs congés à moins de trois heures de la Capitale et joignables à tout moment, précise le communiqué signé par le porte-parole du Gouvernement.

Par ailleurs, selon ce communiqué du Gouvernement, certains ministres préfèrent à vaquer à leurs occupations quotidiennes. Partants ou non, tout le monde se retrouve dans la matinée du 7 août au Palais de Mahazoarivo pour le Conseil de Gouvernement et l’après-midi à Iavoloha pour le Conseil des ministres.

La rédaction

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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