Publié dans Politique

Circulation à Antananarivo - 75 infractions par heure relevées aux 67ha

Publié le jeudi, 01 août 2019
Circulation à Antananarivo - 75 infractions par heure relevées aux 67ha photo police nationale

Un très grand nombre d’infractions a été relevé aux 67ha hier dans la matinée. La brigade des accidents au niveau de la Police nationale effectuait un contrôle routier destiné principalement à sensibiliser les usagers de la route par rapport à la sécurité routière. Les résultats de cette opération qui ciblaient notamment les deux roues sont édifiants. Les policiers étaient positionnés au niveau du rond-point près de Mad Inox aux 67ha.  Les agents ont constaté environ 306 infractions en quatre heures, soit environ 75 infractions par heure. Selon les données officielles, ce sont 306 motocyclistes circulant sans casques, sans attestation d’assurance ou encore sans permis qui ont été interpellés.
Des statistiques qui montrent que les motocyclistes sont nombreux à être hors la loi, et possiblement, une des raisons de la prolifération des accidents impliquant des motocyclistes. Des contrôles ont également été effectués sur les automobilistes. Des cas de défaut de permis de conduire ont été relevés. De même de nombreuses charrues circulant aux horaires interdits ont été relevées.


Etant donné qu’il s’agissait surtout d’une opération de sensibilisation, les deux roues ainsi que les motocyclistes en infraction pour non port de casques, défaut de permis de conduire ou d’assurance ont été immobilisés. Ils ont toutefois été autorisés à repartir une fois leur situation régularisée, précisément une fois que des casques leur ont été apportés, que leurs permis de conduire et les assurances valides ont été présentés aux policiers. Cette situation révèle la gabegie qui peut régner dans la Capitale de Madagascar. En une heure, à un point fixe, 75 cas d’infractions au code de la route ont été relevés. Et si des contrôles avaient été menés par la Police nationale dans plusieurs points de la Capitale ? Bon nombre d’observateurs avertis estiment que ces données auraient été quatre fois plus conséquentes… En effet, l’on ne compte plus les cas visibles d’infraction au code de la route dans la Capitale, pour ne citer que les cas de mauvais stationnements, les cas de non-respect des priorités, les excès de vitesse, la circulation des charrues à des heures interdites. Que ce soit des délits ou des contraventions, les infractions sont pourtant à l’origine de nombreux accidents mortels ces derniers temps à Madagascar.  Nombreux sont ceux qui sont ainsi d’avis que les contrôles effectués hier soient plus fréquents pour dénicher les contrevenants au code de la route, pour éviter les accidents.
La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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