Publié dans Politique

Air Madagascar - Un des ATR72-500 pose toujours problème

Publié le mardi, 06 août 2019

Un ATR72-500 de la compagnie nationale Air Madagascar à destination de l’île de la Réunion a dû retourner à l’aéroport d’Ivato lundi. Après 35 minutes de vol, le pilote s’est résolu à faire demi-tour suite à un problème détecté au niveau du moteur. Bien qu’il ne soit obligé d’effectuer cette manœuvre, il l’a tout de même fait par prudence.  « Le pilote était certainement en mesure de continuer son vol jusqu’à destination et d’y faire les réparations nécessaires si besoin. Mais il n’a pas tort également de revenir à Ivato », rassure un ancien pilote. Après quelques réglages, l’aéronef est de nouveau opérationnel et a continué ses services. Plus de peur que de mal ainsi pour les passagers contrairement aux personnels navigants qui semblent s’habituer à ce genre de situation, notamment avec cet ATR72-500. Les informations partagées sur les réseaux sociaux indiquent en effet que cet appareil, appartenant à la compagnie EWA, tombe souvent en panne.

Presque tous les jours ou au moins 5 jours sur 7, cet appareil cause toujours problème. Sitôt une panne réparée, une autre survient, c’est le lot quotidien de cet avion, considéré par certains, d’appareil en mauvais état. Une situation née de gymnastiques réalisées par des hauts dignitaires de l’ancien régime. La compagnie  nationale aurait passé commande de deux appareils ATR72-500 mais par magie, les avions commandés, ou en phase d’être commandés, atterrissent entre les mains de la compagnie EWA dont le propriétaire n’est autre que le partenaire stratégique d’Air Madagascar à savoir Air  Austral. EWA a par la suite refilé à la compagnie malagasy ses deux vieux coucous dont celui qui pose toujours  problème…
La rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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