Publié dans Politique

Elections - Le sort des communales fixé incessamment

Publié le mardi, 06 août 2019

La décision concernant la date de la tenue des élections communales et municipales sera tranchée sous peu. L’annonce a été faite hier par le Président de la République, Andry Rajoelina. Et ce, au cours d’une interview, en marge de la cérémonie de prestation de serment du nouveau directeur général du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), en la salle d’audience de la Cour suprême à Anosy. Selon le calendrier proposé initialement par la CENI, les prochaines élections communales et municipales devaient avoir lieu le 28 octobre 2019.  Une date que le Gouvernement a décidé de ne pas retenir. A entendre le Président Andry Rajoelina, l’indécision de certains partis politiques, expliquerait le non maintien de la date initiale proposée par la CENI. Le Chef de l’Etat semble viser le parti politique de l’ancien président Marc Ravalomanana. Au début du mois dernier, le Tiako i Madagasikara avait en effet demandé la révision spéciale de la liste électorale avant la tenue des élections communales. Selon le numéro Un de l’Etat, ce parti d’opposition aurait menacé de boycotter ce scrutin de proximité en cas de non satisfaction de cette demande. Ce même parti, qui aujourd’hui, demande pourtant le maintien des élections communales et municipales à la date proposée par la CENI. « Nous devons avancer dans le respect des lois. Si on veut des élections, on fera des élections, si cela est le choix de la majorité », précise toutefois l’ancien édile de la Ville des mille. Le Président de la République indique qu’il va prochainement requérir les avis de tous les acteurs concernés par ces élections communales. « Ce qui est drôle chez nous, c’est cette manie qu’ont certains de s’opposer machinalement à ce qui se passe. Quand on dit qu’il faut avancer, il y en a toujours certains qui s’y opposent  et soutiennent qu’il faut s’arrêter », ironise le Président de la République. Une décision sera prise incessamment au niveau du Conseil des ministres concernant la date de la tenue de ces élections communales et municipales, dit-il.


Non aux Pds
Réagissant au remplacement des maires par des Présidents de délégation spéciale (Pds), l’ancien maire de la Capitale précise qu’il s’agit d’informations infondées. Le cas échéant donc, les maires et les conseillers communaux dont le mandat expire le 22 septembre prochain, resteront en place jusqu’à la tenue des élections communales. Le Président indique que les électeurs seront les seuls juges. Bien que n’étant plus chef du parti TGV-MAPAR ainsi que de l’IRD ou IRMAR, le Président Rajoelina estime que ces anciens partis sont prêts. « Il n’y a qu’à voir les résultats des législatives qui montrent que les choix des électeurs convergent vers le changement et vers le développement », explique-t-il. Le Président Andry Rajoelina estime que les candidats ont les coudées franches. « La population d’Antananarivo et des autres localités savent les personnes qui vont amener le développement dans leurs circonscriptions », explique-t-il. A la population tananarivienne en particulier, l’ancien maire de la Capitale demande si ceux-ci ont envie d’une Capitale moderne, développée et qui soit un modèle. Le Chef de l’Etat demande aux électeurs de se poser les bonnes questions. « Le bilan du maire sortant est-il satisfaisant ? Dans l’affirmative, nous voterons tous pour Lalao Ravalomanana. Sinon, la population pourra exprimer son choix. Ce sera la même chose dans tout le pays », dit-il. Le locataire d’Iavoloha estime toutefois que la population malagasy est mature politiquement et dans le choix qu’elle fera pour ses nouveaux dirigeants.
La Rédaction

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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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