Publié dans Politique

Promotion immobilière à Antsirabe - Un Français escroqué par son compatriote

Publié le mercredi, 28 août 2019

La promotion immobilière a le vent en poupe à Madagascar, depuis quelques années. Les promoteurs rivalisent d’idées pour attirer des clients afin de réaliser des bonnes affaires. Presque dans toutes les régions de Madagascar, des terrains nus de premier plan ou des maisons vendues sur plan sont mis en ligne par les promoteurs. Clé en main, c’est le slogan magique qui fait toujours mouche auprès des gens qui ont la capacité financière d’accéder à l’offre.

 

Un retraité français de 73 ans figure dans cette catégorie de personne aisée qui rêve de posséder une maison à Madagascar. Il a choisi la ville d’Antsirabe pour passer sa retraite. A la quête d’une maison, il est tombé sur un compatriote, promoteur immobilier de son état, qui lui propose de construire une villa dans une Résidence bien située. Une vente sur plan qui se fait partout ailleurs que le retraité ne voit rien d’anormal. Dans la seconde moitié de l’année 2016, les deux parties tombaient d’accord tant pour l’architecture que pour le prix. Le contrat fut signé et il stipule qu’à la remise des clés l’acquéreur doit s’acquitter des 5% restants du prix fixé. Ce qui veut dire que le retraité devrait respecter le calendrier de paiement établi avec le promoteur.

Le contrat signé en poche et le rêve d’avoir une belle villa en phase de se réaliser, le client ne se doutait de rien et honore la modalité de paiement. Du mois de septembre 2016, date de signature du contrat, au mois de juillet 2017, soit en moins d’un an, il a payé les 95% du prix de vente convenu. Il ne reste plus que 1.000 euros à payer à la remise des clés.

Cette somme n’a pas été encore payée, non pas que le client ne la possède pas, mais tout simplement la remise de clefs n’a jamais eu lieu. Et pour cause, la finition de la villa tarde à se concrétiser. Le promoteur dans un procès-verbal cosigné par un huissier a bien spécifié que « le chantier est presque fini, il reste des touches finales à savoir retouche des peintures, pose sanitaire et nettoyage ». C’était au mois de septembre 2017. En se référant à cette déclaration, la villa aurait été ainsi livrée dans le courant du mois de novembre au plus tard. Ce qui n’était pas malheureusement le cas. Et jusqu’à maintenant, soit 3 ans après la signature du contrat, il n’a pas encore pris possession de son bien alors que presque la totalité du prix convenu de la villa est acquittée. Se sentant filouter, le retraité français a porté plainte devant la justice. Et pour sa défense, le promoteur a également accusé son client de 73 ans de violence et voie de fait envers un de ses employés. C’était au mois de novembre dernier….

L’affaire est pendante auprès de la justice, le retraité affirme avoir été escroqué et perdu presque sa fortune dans l’achat de cette maison  proposé par son compatriote et qu’il n’a jamais vu la couleur jusqu’à maintenant….

La Rédaction

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Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

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