Publié dans Politique

Candidat à l’élection municipale - Naina Andriantsitohaina, le sauveur d’Antananarivo !

Publié le jeudi, 12 septembre 2019

Après plusieurs jours de suspense, le candidat de la plate – forme IRD à la mairie d’Antananarivo est enfin connu. Une personnalité qui a défait tous les pronostics faits jusqu’ici. Il s’agit de Naina Andriantsitohaina, l’actuel ministre des Affaires étrangères qui est également connu comme étant parmi les opérateurs économiques les plus influents dans le pays. « Le moment est venu de rendre à la ville d’Antananarivo ce qu’elle m’a donné depuis » a annoncé d’emblée Naina Andriantsitohaina hier à l’annonce de sa candidature lors d’une cérémonie officielle tenue au PK Zéro à Antanimena. C’est  en tant qu’homme d’affaires que Naina Andriantsitohaina a le plus marqué les esprits des Malagasy. Il sera le principal adversaire du candidat du « Tiako i Madagasikara ». Il sera donc le nouveau visage qui fera aussi office de nouvel espoir pour Antananarivo. La Ville des mille déjà meurtrie par ces cinq années d’échec de Lalao Ravalomanana.

Une tâche difficile mais pas impossible Naina Andriantsitohaina a annoncé sa mission en tant que futur maire d’Antananarivo lors de sa prise de parole. Une mission qui se résume en deux mots : sauver Antananarivo. Une tâche difficile qu’il devra s’acquitter avec l’appui des Tananariviens. « Ensemble, nous allons sauver Antananarivo », a déclaré ce prétendant au poste de premier magistrat de la ville. Il promet de prendre soin de la Capitale, comme ses enfants, mais également de ses habitants. Il aura également la charge de ramasser tous les pots cassés des Ravalomanana notamment dans la gestion des ordures, la remise en ordre des marchés, l’insécurité et de redorer l’image même de la Capitale malagasy. Une tâche difficile mais pas impossible pour cet opérateur économique qui a déjà fait ses preuves en tant que leader dans l’entrepreneuriat et ancien président du groupement des entreprises de Madagascar (GEM). De ce parcours du fils du défunt Charles Andriantsitohaina, un grand industriel de la Grande île, et de Ginette Rabesahala, fondatrice de l’orphelinat FAZAKO, il n’est pas étonnant que des chefs d’entreprise et des opérateurs économiques  sont venus massivement assister à la présentation officielle du candidat de l’IRD qui est ainsi un des leurs. A l’endroit de ses amis et partenaires dans le secteur, il leur a demandé de lui prêter main forte pour la réalisation de sa noble  mission.  Les grandes lignes du programme de ce grand favori à la mairie d’Antananarivo dévoilées  au cours de la cérémonie d’hier sont prometteuses pour la Ville des mille. Un programme qui sera largement détaillé durant la campagne électorale qui débutera très bientôt !  Ainsi, le TIM et le MAPAR, les deux principaux partis politiques  en compétition en ce moment, ont choisi le dernier jour de l’échéance destiné au dépôt de candidature pour présenter leur candidat respectif.
 La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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