Publié dans Politique

Non candidature à la mairie de Tana - Marc Ravalomanana trahit ses partisans

Publié le jeudi, 12 septembre 2019

Favori de ses partisans pour succéder à son épouse, Lalao Ravalomanana, l’ancien Président de la République Marc Ravalomanana ne sera finalement pas candidat à la mairie de la Commune urbaine d’Antananarivo, lors des élections communales du 27 novembre prochain. De nombreux partisans du Tiako i Madagasikara le vivent comme une trahison. Jusque dans la matinée d’hier, le nom de  l’ancien Président de la République était en effet pressenti pour être le porte étendard du TIM pour la course à la magistrature de la Ville des mille. Beaucoup se sont ainsi étonnés de voir que son parti a proposé un autre nom pour affronter le candidat du pouvoir. Randriamasinoro Tahiry Ny Rina, ancien secrétaire général de la Commune urbaine d’Antananarivo, un inconnu des partisans de Marc Ravalomanana, sera en effet le candidat du TIM dans la Capitale. Celui-ci, accompagné de la secrétaire générale du parti, est venu déposer son dossier de candidature à l’Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures à Nanisana hier.  Simple changement de stratégie ou lassitude d'être dans la confrontation ? Ce qui est sûr, c'est que la décision de Marc Ravalomanana ne semble pas faire l'unanimité dans les rangs de l’opposition. Pour beaucoup de ses partisans, l’ex-locataire d’Iavoloha a décidé de  ne pas les écouter.

Tout portait en effet à croire que l’ex-Chef d’Etat serait le porte-fanion de l’opposition dans la course à l’Hôtel de ville. Même s’il ne l’a jamais indiqué de manière explicite, l’on prêtait à Marc Ravalomanana des ambitions de briguer de nouveau la mairie de la CUA. Nombreux parmi ces partisans espéraient ainsi voir le patron du TIM déposer sa candidature. Un espoir que le principal concerné, en n’y mettant pas un terme en faisant un démenti formel, a laissé croître dans les esprits de ses partisans. En début de semaine, le Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagascar dont il est le chef de file avait par exemple sollicité, ou plutôt annoncé, la candidature de l’ancien édile de la Capitale. Les parlementaires du Tiako i Madagasikara avaient également lancé un appel pour la candidature de leur grand patron qu’ils affirmaient être la personnalité à même de gérer une grande ville. Pour beaucoup en tout cas, Marc Ravalomanana joue un jeu dangereux. Le risque serait en effet de voir une abstention massive de ses partisans lors des élections communales et municipales.
 La rédaction

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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