Publié dans Politique

Propagation de fausses nouvelles - Le verdict attendu pour jeudi

Publié le lundi, 16 septembre 2019

C'était à la salle 1 archi-comble du tribunal d'Anosy que s'est déroulé le procès des quatre personnes incriminées pour diffamation et propagation de fausses nouvelles concernant l'affaire hélicoptère de l'Armée au stade de Mahamasina. Les accusés ne sont autres qu'une directrice de publication d'un quotidien de la place, un administrateur d'une page d'information sur  réseau social et deux employés de la Commune urbaine d'Antananarivo.  Les débats à l'audience étaient assez longs au cours desquels les quatre suspects ont nié jusqu'au bout les accusations qui pèsent sur eux.  Au final, le juge a fixé la date de jeudi prochain pour le verdict.

 

L'affaire remonte entre fin août et début septembre 2019 où ces rédacteurs  de journaux ont avancé, chacun de leur côté, leurs affirmations sur la finalité du survol du stade de Mahamasina de l'hélicoptère de l'Armée. D'après eux, cet hélicoptère de l'armée emmenait à son bord des techniciens chinois qui voulaient prendre en photos le stade de Mahamasina. En effet, quelques jours auparavant des techniciens chinois, venus faire la reconnaissance des travaux à réaliser pour l'extension du stade de Mahamasina,  étaient refoulés par les employés de la CUA.

Des informations démenties par le ministère de la Défense nationale qui affirmait que le survol n'est qu'une manœuvre à dessein purement sécuritaire en vue de l'accueil du pape François dans la Capitale vers début septembre dernier.  Aucun chinois ne se trouvait à bord de cet hélico comme l'a affirmé, hier, un des militaires qui s'y trouvait et qui a témoigné contre les accusés. Ces derniers à qui le juge a demandé de lui fournir  la photo de ces chinois à bord de l'hélicoptère. Une demande qu'aucun des accusés n'a pu exaucer.  Le juge les a vivement reprochés d'avoir cette manie de reprendre certaines informations sans un recoupement.

Toutefois, les accusés, du moins les gens de la presse,  reconnaissent leurs fautes. Pour leur défense, ils ont  argué ne pas savoir que l'appareil appartient à l'Aviation militaire. De plus, la directrice de publication a insisté sur le fait qu'elle a déjà fait publier le communiqué de l'Armée démentant son information. « Il ne nous a été jamais venu à l'esprit de porter atteinte à la souveraineté de l'Etat, ni de diffamer l'Armée malagasy », s'est-elle exprimée.

Quant à l'administrateur du site d'information sur facebook, il a avancé avoir simplement repris l'information à partir de  certains écrits d'autres publications de la place. Quant à l'employé de la CUA, il s'est défendu de ne pas savoir pourquoi on l'a incriminé puisqu'il se trouva, selon ses arguments, à Soamandrakizay lors de l'épisode de l'hélicoptère. Néanmoins, il n'a pas nié d'avoir également repris sur Facebook ce  qui a été avancé par les journalistes.

Franck R.

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Editorial

  • Magie du dialogue
    On entend par magie, l’interaction des effets surnaturels, immatériels ou invisibles dans ce que l’on veut entreprendre. Noire ou blanche, la magie demeure une action sujette à débat. Mais, elle sert à mettre en évidence la ruse d’un enchanteur pour éblouir les naïfs. Dans une certaine mesure, la magie sert à faire admettre comme étant possible l’impossible ! Approche virtuelle pour expliquer la faisabilité du passage de l’impossible vers le possible. En effet, une action dans l’imaginaire ! Le dialogue c’est le contact direct, visuel ou présentiel, entre deux ou plusieurs interlocuteurs qui en général entretiennent des positions diamétralement opposées et dont le différend risque d’exploser si on n’arrive pas à trouver un terrain d’entente. Autre cas, il pourrait s’agir des protagonistes en plein conflit à même militaire et pouvant dégénérer en guerre totale dévastatrice humainement et matériellement en cas d’échec des rapprochements. Le dialogue s’érige en un seul moyen…

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