Publié dans Politique

Changement climatique - Madagascar parmi les plus vulnérables

Publié le vendredi, 20 septembre 2019

Bouleversement des saisons, augmentation des températures. Le changement climatique apparaît sous plusieurs visages. D’ailleurs, Madagascar demeure encore parmi les pays les plus vulnérables en la matière. Sur le plan mondial, l’Accord de Paris adopté en 2015 représente une étape charnière dans la lutte contre les changements climatiques. Maintenir l’augmentation moyenne de température dans le monde bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, et autant que possible à 1,5°C pendant ce siècle constitue le principal objectif dudit accord.

 

Dans cette optique, l’engagement de Madagascar s’apparente à l’augmentation de la capacité de séquestration des puits de carbone de 32% ainsi que la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 14% et le renforcement des actions d’adaptation à l’horizon de 2030. Le Sommet Action Climat 2019 qui démarre d’ici peu de jours sous le lead du Secrétaire général des Nations Unies donnera aux dirigeants et partenaires l’opportunité de faire part d’actes concrets posés en faveur du climat et d’afficher leurs ambitions.

Des risques plus élevés

Le changement climatique implique une augmentation des températures. Si la température augmente de 1,5 à 2°C, 25 % des espèces faune et flore confondues pourraient disparaître selon le WWF dans son rapport de 2018. A cela s’ajoute un risque élevé de diminution des rendements agricoles car l’augmentation de l’intensité et/ou de la durée des périodes de sècheresse entraînerait aussi une perturbation du calendrier cultural.

Selon les données de l’Institut National des Statistiques (INSTAT, 2016), 500.000 ménages malagasy sont victimes de catastrophe naturelle chaque année. 547.760 personnes sont en phases « Urgence » et « Crise » sur la période entre juin et juillet 2019 dans 8 Districts du Sud de Madagascar.

Malgré cette situation, le nombre de victimes pourrait encore s’élever puisque la fréquence des cyclones tropicaux intenses augmenterait encore d’après les nouvelles projections climatiques à Madagascar en 2030 et 2080. Les précipitations vont baisser de 5,1mm sur les Hautes terres centrales en 2030. On enregistrerait également  la hausse de 1,2°C de la température maximale et la baisse de 1,2°C de la température minimale. Force est de constater que le changement climatique a un impact considérable sur l’agriculture, l’élevage, la foresterie, les ressources en eau, la pêche et la santé.

Recueillis par Sandra R. 

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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