Publié dans Politique

Centre Akamasoa - L’Etat élève  le Père Pedro  au rang de Grand-croix de 2e classe

Publié le dimanche, 29 septembre 2019

30 ans de combat pour la dignité,  l’insertion et la justice  en faveur des  enfants, des  femmes  et des  personnes  âgées de la décharge d’Andralanitra. «  Le Père  Pedro a démontré qu’il est faisable de convertir la pauvreté en un espoir  et le centre Akamasoa en est la preuve», avance le Président de la République, Andry Rajoelina, dans le cadre de la célébration du centre Akamasoa hier à Andralanitra. Actuellement, l’histoire de ce centre est devenue  une référence à Madagascar et dans le monde entier.

Et en guise de reconnaissance, le Père Pedro, fondateur de l’Akamasoa, a été élevé au rang de Grand-croix de deuxième classe.  Une décoration que le Président de la République lui a remise de son amour au peuple malagasy et son effort d’offrir un environnement paisible aux plus démunis. Le Président lui-même en était témoin de l’évolution au sein de ce centre puisque  lui et sa famille ont toujours célébré Noël avec les  enfants du centre. «  Vous le saviez bien, moi et ma famille nous adorons cet endroit », soutient-il.

« Université  Akamasoa »

Le 30e anniversaire du centre Akamasoa sera marqué par la construction d’une université    appelée « Akamasoa ». D’après le Président de la République, elle sera bâtie comme les nouvelles universités qui seront construites bientôt dans tout Madagascar, notamment en termes d’infrastructure.  

Le Père Pedro a déjà été nommé au grade de Chevalier de l’ordre national malagasy en 1996, de Commandeur de l’ordre national en 2010 et de Grand-croix de l'ordre national malagasy en 2014. En 2007, le Président de la République française Nicolas Sarkozy lui a élevé au grade de Chevalier de la légion d'honneur . L'insigne lui a été remis par l'ambassadeur de France à Madagascar début 2008. Puis en 2013, il a été figuré sur la liste des nominations pour le Prix Nobel de la paix, avec le soutien des Gouvernements de Slovénie et de Madagascar, ainsi que de parlementaires français, d'associations et organismes canadien, argentin, australien et monégasque. Plus de 30 000 personnes vivent  actuellement au village d’Akamasoa, dont 10 000 d’entre elles sont des  élèves dans la classe de préscolaire en terminale.

Le  Père Pedro Pablo Opeka est né le 29 juin 1948 à San Martin, Buenos Aires.  En 1970, il part pour la première fois à Madagascar dans les paroisses Lazaristes, à Vangaindrano. Il a aidé les paysans à améliorer la culture du riz, des céréales et du café. Il crée aussi des groupes de villageois et de jeunes, pour les aider à réfléchir ensemble, bâtir des projets communs. En 1975, il est ordonné prêtre à Buenos Aires en Argentine. Cette même année, il est devenu le curé de la paroisse à Vangaindrano et ce pendant 14 ans. En mai 1989, il a construit le centre Akamasoa.

 Anatra R.

 

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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