Publié dans Politique

Fuite de sujets au Baccalauréat - 27 personnes arrêtées, 4 placées sous MD

Publié le dimanche, 06 octobre 2019

L’affaire des fuites de sujets au baccalauréat 2019, alimente toujours les conversations au sein de l’opinion. Mais comme elles l’ont promis, les autorités en place dont le ministère de l’Enseignement, ont réagi. Des têtes vont tomber. Et c’est ce qui devait arriver, arriva. Dans tout Madagascar, 27 personnes sont arrêtées, 7 ont été présentées jusqu’à maintenant devant le Parquet et 4 furent placées sous mandat de dépôt. Ces dernières ne sont autres que les incriminées dans la circonscription d’Imerintsiatosika et parmi eux le proviseur du lycée de la localité. Trois lycéens venant de la Capitale sont placés avec lui à la prison d’Arivonimamo à l’issue de leur passage devant le juge d’instruction samedi dernier. Les trois autres ont bénéficié de la liberté provisoire. Les autres personnes arrêtées, 12 à Fianarantsoa et 8 à Antananarivo sont actuellement sous les feux de l’enquête dans les bureaux de la Gendarmerie et passeront bientôt devant le Parquet. Lycéens et enseignants composent

la majeure partie de ces personnes appréhendées. Certaines d’entre elles étaient prises en flagrant délit, d’autres n’ayant pu être démasqués qu’après que les enquêteurs eurent remonté leurs pistes. Cette catégorie de suspects avait à la fois les sujets complets et les corrigés. 10 centres d’examen sur les 299 existants ont été ainsi les théâtres de ces fuites.  C’était le secrétaire d’Etat à la gendarmerie en personne, le Gal Richard Ravalomanana qui l’a annoncé au Toby Ratsimandrava. « Incontestablement, ces fuites ont démarré dans la Capitale. Une enquête sur ce proviseur de lycée a permis de le savoir », a  déclaré le colonel Ravoavy Zafisambatra. Et de poursuivre : «Quiconque ayant été trempé, de loin ou de près, dans cette affaire aura  à répondre de ses actes devant la Justice. Je dis cela parce que certains iront sans doute parler d’une nécessaire solidarité avec les incriminés ». Toujours dans les explications du Seg, toutes ces fuites se sont curieusement déroulées gratuitement. « C’est la première fois dans l’histoire des compatriotes  plutôt connus pour leur amour légendaire du  gain que j’ai entendu parler de fuites de sujets, qui se sont effectuées gratuitement », n’a pas caché le Seg. Une situation qu’il soupçonne d’avoir un dessous politique, sinon un acte de déstabilisation. 
Les enquêtes des personnes arrêtées se sont poursuivies durant  le week-end.
 Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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