la majeure partie de ces personnes appréhendées. Certaines d’entre elles étaient prises en flagrant délit, d’autres n’ayant pu être démasqués qu’après que les enquêteurs eurent remonté leurs pistes. Cette catégorie de suspects avait à la fois les sujets complets et les corrigés. 10 centres d’examen sur les 299 existants ont été ainsi les théâtres de ces fuites. C’était le secrétaire d’Etat à la gendarmerie en personne, le Gal Richard Ravalomanana qui l’a annoncé au Toby Ratsimandrava. « Incontestablement, ces fuites ont démarré dans la Capitale. Une enquête sur ce proviseur de lycée a permis de le savoir », a déclaré le colonel Ravoavy Zafisambatra. Et de poursuivre : «Quiconque ayant été trempé, de loin ou de près, dans cette affaire aura à répondre de ses actes devant la Justice. Je dis cela parce que certains iront sans doute parler d’une nécessaire solidarité avec les incriminés ». Toujours dans les explications du Seg, toutes ces fuites se sont curieusement déroulées gratuitement. « C’est la première fois dans l’histoire des compatriotes plutôt connus pour leur amour légendaire du gain que j’ai entendu parler de fuites de sujets, qui se sont effectuées gratuitement », n’a pas caché le Seg. Une situation qu’il soupçonne d’avoir un dessous politique, sinon un acte de déstabilisation.
Les enquêtes des personnes arrêtées se sont poursuivies durant le week-end.
Franck Roland