Des fuites de sujets ont été enregistrées dans trois centres d’examen tandis qu’une désorganisation a été constatée dans 10 centres d’examen sur les 299 centres d’examen du pays. A entendre, le Président de la République Andry Rajoelina, les agissements des personnes à l’origine de cette fuite de sujets ont eu pour objectif « d’empêcher le bon déroulement de l’examen ». Il condamne et dénonce une « prise en otage l’avenir de la jeunesse malagasy ». Dans leur démarche, les coupables derrière ces fuites de sujets n’avaient pas des objectifs financiers, estime le Président, qui indique que sinon, les sujets n’auraient pas été diffusés sur les réseaux sociaux. « Des problèmes internes entre des responsables » auraient motivé les personnes à l’initiative de cette fuite de sujets entrainant les perturbations, laisse entendre, le Chef de l’Etat, qui a annoncé avoir donné des consignes strictes et ordonné des enquêtes pour désigner les coupables. «Des enseignants ont bafoué la confiance placée en eux et les enquêtes dévoileront leurs noms », souligne le numéro Un de l’Etat. Certains de ces responsables ont une « obédience ou une affiliation politique » et sont « membres d’un parti politique d’opposition », selon le Chef de l’Etat. « Qui qu’ils soient, ils seront punis selon la loi », prévient toutefois le locataire d’Iavoloha, avant de conclure, « Certains sont auteurs d’infractions pénales. Les enquêtes se poursuivent. Les auteurs seront traduits en justice ».
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Présidence de la République
Andry Rajoelina fait le bilan de ses 9 mois
Le Président Andry Rajoelina fait son bilan, le deuxième après le bilan de ses cent premiers jours à la tête du pays au mois d’avril dernier, 9 mois, jour par jour, après la proclamation par la Haute Cour constitutionnelle de sa victoire à l’élection présidentielle. En moins d’un an de gestion, l’homme a engagé des actions dans plusieurs secteurs. 9 mois passés à redresser le pays. Andry Rajoelina affirme être conscient de ce que le peuple attend de lui et dit être prêt à y répondre. « En tant que dirigeant, il est de mon devoir d’apporter des solutions aux maux du pays. J’ai pris un pays au fond du trou, que nous avons essayé de boucher », confie-t-il. « Jamais toutefois je ne m’en suis plaint. Je suis prêt à apporter une solution », ajoute-t-il. Au cours d’une émission d’un peu moins de deux heures diffusée hier à la télévision et la radio nationales où il commémore ses neuf premiers mois à la tête de Madagascar, le Président Andry Rajoelina a fait le point de quelques projets phares qu’il a menés avec son Gouvernement. « Sur le plan international, Madagascar se trouve actuellement à la place qui doit être la sienne dans le concert des Nations. Avant, personne n’avait de considération pour notre pays », affirme le Chef de l’Etat. Il cite notamment à titre d’exemple de ce changement de statut de Madagascar, l’invitation officielle qu’il a reçue pour assister aux fêtes nationales de Maurice et du Sénégal, la rencontre avec son homologue français Emmanuel Macron, au cours de laquelle la question des Iles éparses a été évoquée, la visite du président de la Banque mondiale, David Malpass, celle du Président du Rwanda, Paul Kagame ou dernièrement celle du Pape François. « Rien n’arrive par hasard », indique-t-il.
Sur le plan interne, le Président Rajoelina souligne la réalisation de ses Velirano. Il cite notamment la hausse à 200.000 ariary du salaire minimum d’embauche, le début prochain des travaux de réhabilitation de la RN34 reliant Moramanga à Ambatondrazaka, la réhabilitation de la route nationale 5 entre Ambilobe et Vohémar, ainsi que la RN5 de Toamasina à Soanierana Ivongo. « Le principe de l’émergence nécessite une priorisation des actions, notamment la gouvernance, la sécurité ou la construction des infrastructures » indique le Chef de l’Etat pour expliquer certains choix faits, notamment la dotation de matériels pour les Forces de l’ordre. « Je travaille avant de parler. D’autres critiquent alors qu’ils ne font rien », a par ailleurs de nouveau répondu le locataire d’Iavoloha à ceux qui critiquent le pouvoir central.
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Restriction de voyage pour les femmes
Démenti du Chef de l’Etat
« Ni moi, ni le pouvoir que je dirige, ne constitueront, à aucun moment, des obstacles à la liberté des femmes à circuler à travers le monde, peu importe où elles iront ». Le Président de la République Andry Rajoelina réagissait ainsi à la polémique récente sur une présumée intention du Gouvernement malagasy de restreindre toute sortie du territoire malagasy pour les femmes, sans autorisation de leurs conjoints. « Aucune loi de la sorte n’a jamais existé à Madagascar. Je me demande, de quelle loi, de quel Gouvernement, à quel moment, une telle décision aurait été prise par le Gouvernement ». Pour lui, il ne s’agit que de désinformation ou de diffusion de fausse nouvelle. Selon le Chef de l’Etat, ces informations erronées peuvent être dues à un malheureux rapprochement avec la traite de personnes dont peuvent être victimes certaines femmes malagasy dans certains pays à risque, et pour lesquelles des mesures sont prises. L’excès de zèle de certains des membres des Forces de l’ordre, à l’encontre de certaines représentantes de la gent féminine, lors de l’embarquement, est toutefois signalé par le Chef de l’Etat, qui annonce une descente à l’aéroport international d’Ivato dans les prochaines heures.
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