Publié dans Politique

Assemblée nationale - Le projet de loi de Finances se fait attendre !

Publié le lundi, 28 octobre 2019

Rien à signaler ! L’Assemblée nationale de Tsimbazaza est encore calme et presque déserte depuis le début de la session ordinaire le 15 octobre dernier. Rappelons que cette 2ème session sera essentiellement portée sur l’étude et l’adoption du projet de loi de Finances 2020. A priori, le texte n’est pas encore arrivé au niveau de la Chambre basse d’après la présidente du perchoir de Tsimbazaza, Christine Razanamahasoa hier en marge d’une cérémonie au Carlton Anosy.
Rappelons que lors de l’ouverture officielle de cette 2ème session ordinaire, le 15 octobre dernier, la présidente de l’Assemblée nationale avait déjà insisté sur l’importance de l’arrivée du projet de loi de Finances entre les mains des députés. En principe, le ministère de l’Economie
et des Finances a encore jusqu’au 31 octobre pour envoyer le texte en question et respecter ainsi le délai imparti par la loi.

Attentes multiples

Cette session budgétaire est déterminante dans la concrétisation des projets présidentiels insérés dans la Politique générale de l’Etat (PGE).D’ailleurs, le numéro un de Tsimbazaza avait également interpellé l’Exécutif  par rapport au fait que cette loi de Finances devrait refléter la politique publique et les ambitions de l’Exécutif, tout en encourageant ses pairs à apporter les modifications et amendements nécessaires à ce projet de loi.A part les projets présidentiels, les acteurs concernés dans le droit des enfants (l’UNICEF en l’occurrence) ont le regard rivé vers Tsimbazaza après la séance consacrée aux analyses budgétaires des secteurs sociaux clés pour les enfants.
Outre l’examen et l’adoption de la loi de Finances 2020, le réexamen de la proposition de loi relative à l’opposition et les partis d’opposition figure, entre autres, parmi les dossiers chauds qui attendent d’être traités au niveau des deux Chambres du Parlement. Autant dire que les prochains jours de session devront être bien remplis pour les parlementaires.
Sandra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

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