Publié dans Politique

Naina Andriantsitohaina - La quasi-totalité des Fokontany de la Capitale visités

Publié le lundi, 28 octobre 2019

Un véritable marathon. Démarrées à la fin du mois de septembre dernier, les descentes menées par Naina Andriantsitohaina se poursuivent cette semaine encore. Hier, il est allé à la rencontre des habitants de quelques Fokontany du premier Arrondissement. Le candidat de l'IRD aux communales, Naina Andriantsitohaina, a été accompagné du député Jocelyn Andriamanalinarivo, des candidats conseillers municipaux de la liste IRK.  Il est descendu dans le quartier des 67 Ha et à Ankasina. Ces descentes sont l’occasion pour les habitants d’évoquer leurs soucis avec le prétendant à la Mairie de la Capitale. Les urgences soulevées par les habitants de ces quartiers tournent notamment autour de la nécessité de la réhabilitation du marché Coum, constamment sous les eaux en saison de pluies, l’obligation de procéder à un assainissement des canaux d’évacuation, le besoin de voir de près les constructions illicites, l’importance d’accorder un intérêt particulier aux jeunes ainsi que l’utilité de la construction d’infrastructures sanitaires.

Les nombreuses descentes effectuées depuis le 30 septembre dernier ont mené le candidat de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina dans la plupart sinon la totalité des 192 Fokontany des six Arrondissements de la Capitale. Des visites au cours desquelles le prétendant à la Mairie de la municipalité d’Antananarivo a effectué ses premiers contacts avec la population tananarivienne. Cela a également été l’occasion pour le porte-étendard des Orange dans la course à l’Hôtel de Ville d’Analakely, de s’enquérir des besoins vitaux des tananariviens. De nombreux besoins, allant notamment de l’insécurité à l’approvisionnement en eau potable et électricité, en passant par l’insécurité à la construction d’infrastructures sanitaires. A ces préoccupations générales viennent également s’ajouter les problèmes spécifiques à chaque Arrondissement.  En tout cas, alors que la période de campagne électorale ne s’ouvrira que la semaine prochaine, ce mois passé à sillonner à pied la majorité des Fokontany de la Capitale prouve déjà que l’homme est encore en pleine possession de ses capacités  physiques.  Notons que la période de campagne  électorale débutera ce  5 novembre, dans une semaine jour pour jour. Les candidats se préparent à se lancer dans l’arène électorale. Dans les écuries, les équipes préparent leurs stratégies pour arriver à convaincre du mieux possible les électeurs.
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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