Publié dans Politique

Tanà Masoandro – Audiences foraines – Référendum - Andry Rajoelina, un Président respectueux des lois !

Publié le lundi, 04 novembre 2019

Une décision ou une action équivaut une critique ! Tel semble être le credo de certains  opposants farouches au régime actuel. Le moindre fait et geste du Président Andry Rajoelina est minutieusement scruté par ses détracteurs qui ne tarissent pas d’imaginations pour lancer une nouvelle polémique. La dernière polémique en date est liée à sa récente visite à la prison d’Antanimora et durant laquelle il a accordé une grâce présidentielle à effet immédiat en faveur de 6 détenus. Certains critiques n’hésitent pas à affirmer que le Chef de l’Etat méprise les lois et la Justice en général. Il faut pourtant rappeler que dans toutes ses prises de décision, le Président a toujours fait en sorte de respecter les lois en vigueur.

 

L’on peut citer, à titre d’exemple, dans son projet de révision constitutionnelle qui a dû se faire cette année, le Président de la République s’est heurté au refus de la Haute Cour constitutionnelle. Bien que les juges d’Ambohidahy n’aient émis qu’un « avis » défavorable par rapport à une éventuelle révision de la Constitution, le Chef de l’Etat n’a fait aucun forcing et s’y est conformé sans problème.Rappelons que d’après son avis, la HCC a argumenté que « toutes les conditions ne sont pas réunies pour organiser un référendum dans le pays ». Malgré le droit d’initiative référendaire dont dispose le Président de la République en matière de révision de la Constitution, il est néanmoins tenu de respecter l’ensemble des prescrits constitutionnels à ce sujet.

Abstraction sur le forcing

Une autre preuve de respect de la législation, sa demande d’avis concernant la création d’une fondation durant son mandat actuel de Président. Le locataire d’Iavoloha a pu, effectivement, prendre une initiative en contournant les lois mais a préféré effectuer toutes les démarches légales en vue de mettre en place sa propre fondation à but strictement social.Il y eu également l’organisation d’audiences foraines à la prison d’Antanimora à laquelle s’est opposé le comité d’éthique au sein des magistrats de Madagascar. Le numéro un du pays n’a émis aucune objection. Du coup, les audiences foraines ont été finalement transférées au Tribunal d’Anosy. Et durant cette visite à la prison d’Antanimora, Andry Rajoelina a tenu à user ses prérogatives en donnant la liberté à trois vieillards par l’entremise de la grâce présidentielle. Un geste que certains ont pourtant encore critiqué en avançant des arguments fallacieux mais la majorité salue l’initiative de l’homme fort du pays.  « Là, je fais abstraction de toute divergence d'opinion sur ce jeune Président et lui donne un bon point comme à l'école. Les détenus sont des humains comme vous et moi, leurs droits en tant qu'être humain sont inaliénables. 36ans à l'ombre, malade, la remise de peine me semble raisonnable. Que la grâce du Saint Esprit continue d'illuminer et guider les pas et décision du Président », reconnait une personnalité dont la couleur politique n’est pas celle du parti présidentiel.

Il en est de même pour la très récente polémique liée au projet « Tanà -Masoandro » qui sera exécuté du côté d’Ambohitrimanjaka et ses environs. Etant donné qu’il s’agit d’un projet présidentiel, le Chef de l’Etat a bel et bien pu occulter toutes démarches de dialogue et procéder à une expropriation pour cause d’utilité publique. Pourtant, le régime a privilégié l’échange avec les riverains concernés qui bénéficieront sans exception d’indemnisation avant le coup d’envoi du projet. L’homme fort du pays a, une fois de plus, encore montré son statut de vrai homme d’Etat qui respecte la législation en vigueur. Une qualité rare chez un Président à Madagascar !

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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