Publié dans Politique

Naina Andriantsitohaina - Les 8 pactes avec les Tananariviens

Publié le mardi, 05 novembre 2019

Le candidat numéro 4 sur le bulletin unique a levé un pan de voile sur sa vision pour Antananarivo. Un pacte qu’il a intitulé « Veliranon’Iarivo » qui se décline en 8 axes qu’il s’engage à concrétiser. Antananarivo, Capitale des Malagasy, retrouvera sa valeur et sa place et sera une ville moderne, verte et organisée. Tel est le leitmotiv annoncé par Naina Andriantsitohaina lors de son tout premier meeting de campagne hier au petit Palais des sports de Mahamasina. La centaine de Fokontany visités par l’aspirant  maire de la Capitale durant le dernier mois lui ont permis de s’enquérir des besoins, demandes et difficultés  des Tananariviens et de préparer son programme en conséquence. « L’amélioration de la condition de vie des Tananariviens », est érigé en numéro Un des priorités. Il s’engage notamment à apporter des aides sociales aux plus démunis, à redorer l’éducation, à instaurer une politique de proximité de la santé,  à améliorer l’accès à l’eau potable, à assainir la Capitale, à assurer la sécurité des Tananariviens ainsi qu’à aider à un changement de mentalité. « Ce ne sera pas facile » concède-t-il, citant ses projets, tout en soulignant néanmoins que « Nous devons rattraper le temps perdu ». Le numéro deux des engagements du porte-fanion des Orange est « la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et transparence dans la gestion de la Commune ».

« L’argent de la Commune urbaine d’Antananarivo ne doit pas partir dans les poches de certains », martèle-t-il, avant d’avancer ces propositions telles que l’amélioration de la collecte des impôts. En troisième lieu, il s’engage à « appuyer les petits marchés qu’il affirme être la base du développement économique de la ville, et soutenir l’entrepreneuriat, gage de développement ». Il s’engage notamment à l’intégration dans le secteur formel des marchands de rue ainsi que la construction d’infrastructures marchandes. Les marchands de rue seront dégagés uniquement lorsque des infrastructures pour les accueillir seront prêtes, affirme le candidat-maire. La lutte contre l’engorgement de la circulation constitue le quatrième engagement de Naina Andriantsitohaina. Il annonce dans ce cadre sa volonté de mettre un terme au partenariat avec Easy Park ou encore son souhait de construire des parkings et de nouvelles fourrières. En cinquième lieu de ses pactes avec les Tananariviens, Naina Andriantsitohaina place « Les sports et les divertissements comme  levier de solidarité des jeunes ». Il souhaite en effet pouvoir mettre en place de nouvelles infrastructures sportives et culturelles. « Antananarivo, ville verte », est son sixième pacte, dans lequel il s’engage notamment  développer, créer et entretenir les espaces verts de la Capitale. « Antananarivo, capitale culturelle et historique » est l’avant-dernier engagement du prétendant à la mairie. Un engagement où il entend notamment redorer le blason de la Ville des Mille. Enfin, le « développement de l’habitat digne et valorisation de la ville », constitue son dernier pacte.
La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff