Dans la même perspective, l’achèvement de la reconstruction du palais d’Antananarivo, un lieu hautement symbolique, est prévu avant cette date. Il en est de même de l’aboutissement du processus engagé depuis juin 2019 en vue de restituer les îles malagasy à Madagascar. Les consultations sur fond d’élan nationaliste, qui se sont déroulées à Ivato du 9 au 11 décembre, devaient porter leurs fruits. Il est à juste titre question de souveraineté nationale et d’intégrité territoriale pour les générations actuelles et celles à venir.
La consolidation des acquis de la décentralisation effective pour l’émergence véritable de notre pays s’élance cette année. Cette entreprise de taille s’appuie sur les résultats du vote du 27 novembre. Les nouveaux dirigeants municipaux/communaux sont les piliers à la base de la décentralisation émergente tant prônée par le régime. L’Etat a intérêt à renforcer leurs compétences. Pour ce faire, l’administration dispose de dispositifs juridiques et de ressources nécessaires. Il suffit de les mettre en œuvre à bon escient.
La plupart des conseillers et maires méconnaissent les textes régissant leurs fonctions. Pour les régions, l’élection des chefs de l’Exécutif et des membres du Conseil s’avère urgente. Partant, les sénateurs ont le devoir moral et constitutionnel d’être encore plus proches des Communes et Régions. Mais la priorité serait pour certains d’entre eux de préparer la fin inéluctable de leur mandat. Les sénatoriales anticipées et les régionales se tiendront prochainement, à considérer la loi de Finances théoriquement en vigueur depuis hier.
M.R.