Publié dans Politique

Rencontres multiples avec le président de la CENI - Démenti du Chef de l’Etat

Publié le mercredi, 15 janvier 2020

La présentation de vœux des différentes entités au Président de la République et sa famille se suivent. Hier, ce fut au tour, successivement, des 11 gouverneurs nommés, des représentants de la Commission Electorale nationale indépendante et des membres de l’Académie Malagasy de venir présenter les leurs au Chef de l’Etat. Les gouverneurs ont ouvert le bal. Ces premiers responsables de Région ont réaffirmé, à cette occasion, leurs engagements et leur volonté d’honorer les responsabilités qui leur ont été attribuées par le Chef de l’Etat. Ce dernier a invité les gouverneurs à mettre en œuvre des actions ayant des impacts palpables dans chaque District et a rappelé leur rôle dans la réalisation des « Velirano » présidentiels.

 

La cérémonie suivante, avec les représentants de la CENI, fut, pour le Président de la République, l’occasion de saluer les efforts de l’organe chargée de l’organisation des élections. « Il y aura toujours des personnes mécontentes, des personnes qui critiqueront. Toutefois, j’estime que lorsqu’une chose est effectuée dans la vérité, dans la droiture, chacun doit respecter le choix des urnes », consent d’emblée à dire le locataire d’Iavoloha.

L’occasion a également été saisie par le Chef de l’Etat d’apporter un démenti concernant la nouvelle relayée par certains détracteurs au sujet d’une visite effectuée par le président de la CENI au Palais d’Etat d’Iavoloha. « Le président de la CENI serait venu à de multiples reprises, ici, au Palais pour échanger et discuter avec moi, pour voir comment violer le système électoral », le locataire d’Iavoloha a estimé que « le moment est venu d’y répondre ».

« Je suis un homme de Dieu, et je l’ai dit, je n’ai jamais demandé à quiconque de frauder aux élections, je ne sais pas frauder et je n’ai jamais donné aucune consigne allant dans ce sens à la CENI, cela ne rentre d’ailleurs pas dans mes pouvoirs », réplique-t-il. Et lui de renchérir que depuis sa prise de fonction en tant que Président de la République, « ce n’est qu’aujourd’hui, à l’occasion de cette cérémonie, que moi et le président de la CENI sommes de nouveau face-à-face. Madagascar est notre pays commun.»

Quant à la délégation issue de l’Académie Malagasy, dirigée par le Pr Raymond Ranjeva, elle a exposé brièvement ses activités de cette année au Président Andry Rajoelina. Entre autres, la publication et l’actualisation des dictionnaires malagasy, l’application de la politique pour la langue malagasy, ainsi que la création d’un centre de prospective. Le Président Andry Rajoelina a remercié l’Académie Malagasy pour son travail et n’a pas manqué de saluer l’importance de cette institution dans la société malagasy. Il a, par ailleurs, souligné que l’Etat malagasy veut redonner ses titres de noblesse à la langue maternelle à travers plusieurs projets notamment de l’ordre de l’éducation. Il a exprimé son souhait de travailler de concert avec l’Académie Malagasy dans la réalisation de ces objectifs.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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