Publié dans Politique

« Tana Water III » - Trois nouvelles stations de forage et de traitement d'eau en construction

Publié le jeudi, 23 janvier 2020

Augmentation de la production d'eau dans la Capitale. La Banque européenne d'investissement (BEI) et l'Union européenne ont signé hier, un accord de financement du projet « Tana Water III » avec le ministre de l'Economie et des Finances, assisté par le Président de la République, au Palais d'Etat d'Iavoloha. Pour contribuer aux efforts déjà entrepris par l'Etat pour accroître la production en eau dans la ville d'Antananarivo, la BEI a ainsi accordé un financement d'un montant de 35 millions d'euros accompagné d'une contribution sous forme de don de l'UE à hauteur de 30 millions d'euros.

Pour sa part, l'Etat a notamment déjà investi près de 2,5 millions d'euros. Grâce à ces appuis financiers, trois nouvelles stations de forage et de traitement d'eau seront construites dans la grande ville. Dans le cadre du projet, les canaux d'approvisionnement bénéficieront également des travaux de réhabilitation. L'idée étant d'augmenter la production en eau dans la zone, et ce, dans les plus brefs délais. L'objectif est d'atteindre le gap des 100 000m3 par jour pour satisfaire en totalité les besoins des consommateurs. En tout cas, de son côté, la société nationale d'eau et d'électricité prévoit aussi l'installation de nouvelles bornes fontaines dans plusieurs quartiers d'Antananarivo.

Grâce à cet accord de partenariat, l'Union européenne réitère ainsi sa volonté d'accompagner Madagascar dans son émergence.  Par ailleurs, outre ce projet, l'UE a déjà affirmé sa présence auprès de la Grande île par le financement des plusieurs projets de développement dans différents domaines comme l'extension des réseaux routiers mais aussi la mise en place de nombreuses infrastructures d'envergure, et le domaine agroalimentaire.

Rova Randria

Fil infos

  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff