Publié dans Politique

Pédophilie - Un ex-membre du staff des Barea emprisonné !

Publié le dimanche, 16 février 2020

L’image des Barea a failli être écornée par les comportements d’un ex  membre du staff de l’équipe nationale. Celui-ci, un Malagasy, avait été introduit par le Comité de normalisation dans les Barea pour  occuper le poste d’adjoint de l’intendant et responsable vidéo durant les matchs de qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019. Le prénommé O.B.S n’était resté que trois jours en poste, car il avait été limogé pour incompétence. C’est durant son séjour avec les Barea de Madagascar au Sénégal lors du match retour des éliminatoires de la CAN 2019 qu’il avait pris contact avec les dirigeants d’un club sénégalais.
 

Placé sous mandat de dépôt la semaine dernière, il  est poursuivi pour des faits de pédophilie, actes contre nature et harcèlement sur mineurs. Responsable de la cellule performante de Dakar Sacré- cœur, O.B.S. est soupçonné d’avoir abusé sexuellement  des jeunes joueurs âgés entre 13 et 15 ans évoluant au centre de formation de Dakar Sacré-Cœur.

Il a été déféré au Parquet du Tribunal de Grande instance par la sûreté urbaine de Dakar. En attendant une audition sur le fond, les victimes avec qui il aurait entretenu des relations sexuelles ont livré des témoignages à charge. Une série d’accusations et des témoignages qui enfoncent O.B.S dont les démentis n’auront pas convaincu le doyen des juges qui l’a placé sous mandat de dépôt pour les crimes de pédophilie et de viol.

La presse sénégalaise indique que O.B.S. n’a pas reconnu les faits d’abus sexuels sur des footballeurs mineurs durant ses différentes auditions sous le régime de la garde à vue. « Je nie les faits qu’on me reproche, dans le cadre de cette enquкte, concernant des attouchements sexuels que j’aurais eu avec eux. Je peux vous assurer que je ne l’ai jamais fait. Mais, par contre, je peux vous confier, en toute franchise, que j’ai eu а m’adonner, avec des jeunes enfants du club, а des sйances de massages poussйs », a-t-il dit. 
« Quand les enquкteurs lui ont posй la question de savoir s’il en avait pas le droit, car il y a un kinйsithйrapeute et un infirmier dans le centre, il a йtй dans l’impossibilitй de rйpondre », rapporte la presse dakaroise. « Je n’ai jamais eu а faire des attouchements sur ces personnes mineures. Je vous le rйpиte. J’avais de bonnes relations avec tous les enfants. Je les adore trop. Entre nous, il y avait une grande complicitй », a poursuivi le mis en cause.

Cette affaire est devenue un scandale national au Sénégal. O.B.S. aurait confié, lors de son interrogatoire, que c’est la première fois qu’il a maille à partir avec la justice, faisant de lui un délinquant primaire. Né à Madagascar, O.B.S, 33 ans a débarqué en France à l’âge de 15 ans. Il a joué dans plusieurs clubs de France en National 1 avant d’obtenir son diplôme de préparateur physique. Il est spécialisé dans la ré-athlétisation des sportifs.
La Rédaction

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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