Publié dans Politique

Ny Rado Rafalimanana - Le MAE se réserve le droit de porter plainte

Publié le dimanche, 16 février 2020

Le ministère des Affaires étrangères de la République de Madagascar, par le biais de son service communication, a rendu public un communiqué, hier,  dans lequel il se réserve le droit de saisir la Justice contre Ny Rado Rafalimanana, accusé implicitement d’usurpation de titre.

L’ « Intergovernmental collaborative action fund for excellence » ou ICAFE ainsi que le « World Fund for development and planning » ou WFDP, dont Ny Rado Rafalimanana prétend être leur ambassadeur, est inconnu au bataillon des organisations non gouvernementales recensées par le MAE. Ces deux organisations «  ne sont nullement affiliйes aux Nations unies », précise d’emblée le ministère d’Anosy, dans sa missive. Et ce, en réaction aux allégations récentes du président de Ny Rado Group. « Aucune des deux organisations ne figure ni dans la liste des organisations intergouvernementales, agences, institutions, organes, dйpartements et bureaux affiliйs aux Nations unies ni dans la liste des Organisations non gouvernementales йtrangиres accrйditйes а Madagascar par le ministиre des Affaires йtrangиres », selon la mise au point du MAE.

Dans son communiqué, le MAE soutient par ailleurs que, contrairement aux prétentions de Ny Rado  Rafalimanana, « aucune procйdure officielle de demande d’йtablissement d’un Accord de siиge portant йtablissement d’une organisation intergouvernementale ou d’une Organisation non gouvernementale йtrangиre а Madagascar n’a йtй engagйe au niveau du ministиre des Affaires йtrangиres par Monsieur Ny Rado Rafalimanana ». Ainsi, le dossier du « World Fund for Development and Planning » ne figure pas dans la base de données des Organisations non gouvernementales étrangères légalement constituées auprès du ministère des Affaires étrangères.

En outre, le MAE soutient que le prétendu « laissez-passer diplomatique », fourni par l’organisation « World Fund for Development and Planning », à Ny Rado Rafalimanana «  ne correspond nullement aux standards internationaux et ceux de Madagascar », et précise que le ministère « n’a jamais йtй notifiй de l’existence de ce type de passeport ». Aux yeux des gens du MAE, les documents présentés par Ny Rado Rafalimanana sont donc considérés « comme nuls et non avenus et ils ne sont donc pas opposables au Gouvernement malagasy ». Et ce, étant donné que « World Fund for Development  and planning » n’a point d’existence juridique vis-à-vis des lois et règlements de la République de Madagascar.

Dans ce contexte, le MAE précise que Ny Rado Rafalimanana ne peut ainsi se prévaloir du titre d’ambassadeur ou de représentant d’une quelconque organisation à Madagascar ; Il ne peut également bénéficier ni d’immunité, ni des privilèges tels que définis par la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques. Tout en se réservant le droit de saisir la Justice, le ministère des Affaires étrangères annonce se désengager de toute responsabilité découlant de l’utilisation desdits documents.
La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

A bout portant

AutoDiff