Publié dans Politique

Précautions contre le COVID-19 - L’opposition rêve d’une explosion sociale !

Publié le dimanche, 15 mars 2020

Tirer sur tout ce qui bouge. L’opposition malagasy, dont la dérive radicale fait tiquer l’international, profite de chaque occasion pour malmener le régime. Avec le coronavirus, elle a trouvé un sujet brûlant à traiter en proposant une unique solution qui risque d’emmener le pays vers une explosion sociale. Marc Ravalomanana a préconisé à ce que les frontières malagasy soient fermées à tout trafic venant de l’extérieur afin que le virus n’entre au pays. Cette proposition a été saluée, évidemment, par ses partisans dont les parlementaires. Ces derniers ont d’ailleurs profité du passage du ministre de la Santé publique à l’Assemblée nationale jeudi pour amplifier ces propos de leur mentor. Et en aval, les « zanak’i Dada » relaient sur les réseaux sociaux cette proposition irréfléchie de leur gourou. Au stade actuel où se trouve Madagascar avec le coronavirus, il n’y pas lieu de prendre une telle mesure.
 Un opérateur économique, Ravalomanana n’est pas sans savoir que la fermeture des frontières est une politique suicidaire pour une Nation dont la majeure partie des produits vitaux viennent de l’étranger. Il ne peut ignorer également que quelques heures seulement après une  décision sur une quelconque fermeture, les prix des produits connaitront une flambée inimaginable avec en prime de rétention de stocks des commerçants. La principale victime dans ce cas n’est autre que la majeure partie de la population contrairement aux spéculateurs. Avec la flambée des prix des produits de première nécessité associée au ralentissement de l’économie qui pourrait conduire à un chômage partiel des entreprises et sociétés, c’est l’explosion sociale assurée.
C’est ce que ce politicien invétéré et non moins  candidat battu aux dernières élections présidentielles souhaite au pays. L’intérêt de la Nation est d’ailleurs le dernier souci de l’ancien exilé d’Afrique du Sud qui fait passer avant tout son intérêt personnel. A preuve, durant son exil, comme il l’a même avoué avec fierté, il aurait demandé  aux partenaires financiers et économiques de ne plus faire «  affaires » avec Madagascar.  Son principal objectif à l’époque était de retrouver son fauteuil présidentiel, qu’il avait pourtant  lui-même abandonné, sans se soucier des milliers de travailleurs des zones franches ou des autres secteurs, victimes de chômage technique.
Ancien président de la République, il devrait connaitre que les premiers soucis des autorités demeurent la santé publique et le bien de la population à travers la mise à sa disposition de ses besoins quotidiens notamment les produits de première nécessité. Il faudrait ainsi trouver l’équilibre en ne privant toutefois ni l’un ni l’autre. Marc Ravalomanana qui est loin d’être un ignare le sait pertinemment mais comme il devrait gaver ses supporters, il avance n’importe quoi. Ça aurait été mieux pour lui, même une fois, de fermer la gueule.

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Editorial

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    La 29 ème édition de la Conférence des parties (COP), Conference of Parties, ouvre ses portes ce lundi à Bakou, Azerbaïdjan, sur les bords de la mer Caspienne.Simon Stiell, le patron de l’ONU – Climat, lors de son discours d’ouverture a bien voulu tirer au clair la situation de cette « énième » Rencontre sous l’égide de l’ONU – Climat : « il est temps de montrer que la Conférence mondiale n’est pas au point mort ». En fait, c’est l’enjeu de taille ! Depuis l’Accord de Paris en 2015 au cours duquel les grands pays industriels, les plus grands pollueurs, s’engageaient à payer 100 milliards de dollars par an afin d’aider les pays en développement à se remettre des dégâts dus au réchauffement climatique lequel réchauffement résulte de l’émission « sauvage » des gaz à effet de serre sur l’atmosphère de la planète Terre. Depuis cet Accord (COP 21),…

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