Publié dans Politique

Coronavirus - Les îles de l'océan Indien se barricadent

Publié le lundi, 16 mars 2020

Devant la progression inexorable de la pandémie de coronavirus, les îles de l'océan Indien annoncent tour à tour des mesures pour protéger leurs habitants. A la suite de Madagascar, c'est à Maurice de lui emboîter le pas. L'île sœur a décrété la fermeture de son espace aérien avec l'Europe et La Réunion pour quinze jours. La décision a été officialisée hier par le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth. Deux jours plus tôt, c'est Madagascar qui avait annoncé mettre fin à ses liaisons aériennes avec l'Europe, de Mayotte et de La Réunion. Des décisions prises bien qu'aucun cas avéré de contagion n'a encore été recensé  sur les deux îles de l'océan Indien.

Une mesure édictée par la rapidité avec laquelle le coronavirus se répand dans le monde. Pour Madagascar, la décision décrétée par le Président de la République Andry Rajoelina entrera en vigueur à compter de ce 20 mars, notamment pour permettre aux ressortissants malagasy de revenir au pays, et pour une durée de trente jours reconductible. En plus de ces mesures, les autorités malagasy ont décrété  la mise en confinement individuel ou auto confinement obligatoire pendant quatorze jours de tous les passagers débarquant des vols internationaux. Aussi, 200 passagers arrivés  d'un vol direct d'Air France depuis Paris sont notamment concernés par cette décision. 5 d'entre eux ont préféré retourné en France par le même avion.

Les Seychelles ont décidé de maintenir les liaisons aériennes avec l'étranger malgré les trois cas de coronavirus recensés. Toutefois, les citoyens provenant de la Chine, l'Italie, la Corée du Sud, l'Espagne et l'Iran sont pour l'heure interdits d'entrer sur le sol seychellois. L'archipel «risque de perdre bien plus» en imposant des restrictions encore plus sévères, ont indiqué les autorités sanitaires de ce pays. Des mesures draconiennes ont également été prises sur l'archipel des Comores, qui n'ont pas, pour l'heure, fermé ses frontières. Notons que sur l'île de Mayotte, faisant partie de l'archipel des Comores, un premier cas a été confirmé en fin de semaine dernière. Sur La Réunion, où des cas ont été détectés, les rassemblements de plus de 100 personnes sont interdits, les établissements « non indispensables à la vie du pays » recevant du public sont fermés. Des mesures similaires à celles prises en France.

Ceci étant dit, l'Afrique et en particulier la zone de l'océan Indien a jusqu'à présent été nettement moins touchée que le reste de la planète par la pandémie. Notons que les îles de l'océan Indien tirent une bonne partie de leurs revenus du tourisme. Cette crise liée au coronavirus risque ainsi de plomber l'économie hôtelière des îles de l'océan Indien.

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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