Publié dans Politique

Ministre de la Justice - Haro sur les actes déstabilisation

Publié le lundi, 16 mars 2020

« Il faut arrêter les actes de déstabilisation. Ce n'est plus acceptable. Il est temps de penser à l'avenir du pays et œuvrer pour le développement ». Ces propos sont ceux du ministre de la Justice, Johnny Richard Andriamahefarivo, lors d'une interview en marge de la cérémonie de dotation de matériels à la Cour Suprême hier. Une manière pour le Garde des Sceaux de clore le débat concernant la demande d'annulation ou de réorganisation des élections véhiculée par les membres de l'opposition. « Notre pays n'a aucun intérêt à effectuer à chaque fois un retour à la case départ », a ajouté le ministre d'un ton ferme. Sur cette lancée, il renvoie les contestataires à s'adresser aux instances judiciaires compétentes comme la Haute Cour constitutionnelle pour traiter leur requête.

 

Le ministre a reçu des dons de matériels remis par  le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à Madagascar, Marie Dimond, à la Cour Suprême Anosy dans l'optique d'un soutien à l'amélioration du fonctionnement de la Justice à Madagascar. Les dons sont composés de 25 ordinateurs avec imprimantes, de mobiliers constitués d'armoires métalliques, de tables et de bureaux d'angle, de chaises avec écritoire et les visiteurs vont en profiter à la Cour Suprême et à la Haute Cour de justice.

Vers l'opérationnalisation de la HCJ

Par ce geste, le PNUD entend appuyer la Cour Suprême dans le traitement rapide des dossiers en instance et soutenir l'opérationnalisation de la Haute Cour de justice. Ces matériels et équipements « s'inscrivent dans l'appui apporté par le PNUD aux efforts menés par le ministère de la Justice, et aux juridictions à tous les niveaux, pour consolider de l'Etat de droit par le biais d'institutions judicaires fortes, efficaces, redevables et au service de la population ».

Ce partenariat entre le ministère de la Justice et le PNUD ne date pas d'hier puisque l'année dernière, cela s'est traduit par le renforcement de capacités des acteurs de la chaîne pénale dans le domaine des réformes du Code de procédure pénale afin de garantir un respect des droits humains dans la conduite des enquêtes policières et l'analyse des affaires judiciaires. Le PNUD a également appuyé la réhabilitation des Tribunaux de Première instance de Morombe, Miandrivazo, Tolagnaro et Ampanihy. Le ministère de la Justice a bénéficié d'un appui dans la vulgarisation du cadre légal en matière pénale avec la traduction en malagasy du Code pénal et du Code de procédure pénale, ainsi que dans l'organisation d'audiences foraines, d'audiences des Cours criminelles ordinaires et des Cours criminelles spéciales rapprochant ainsi la Justice à la population.

S.R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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