Publié dans Politique

Coronavirus - Des entreprises franches forcées au chômage partiel

Publié le mercredi, 18 mars 2020

Uneréductiondu temps de travail des personnels. Certaines entreprises franches passent maintenant au chômage partiel. En effet, en dehors de la guerre sanitaire contre le coronavirus, les entreprises sont atteintes de la fièvre de cette maladie. Le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) a tiré la sonnette dalarme, hier, lors de son assemblée générale au Novotel, Alarobia. Les craintes portent essentiellement sur les conséquences des mesures du Gouvernement notamment la mise en quarantaine des bateaux pendant quatorze jours avant daccoster nos ports.

« Nos tissus sont massivement importés de la Chine via un bateau. A cause de la mise en quarantaine, les entreprises connaissent des retards dapprovisionnement en matières premières, ce qui les oblige à appliquer un chômage partiel. On risque même un chômage total. Pour ne parler que le textile et habillement, le secteur emploie jusqu’à 150 000 personnes. Si cette mesure est maintenue, aucun bateau ne voudra plus acheminer des marchandises à Madagascar, entraînant progressivement larrêt de nos activités. En plus de cela, le coronavirus baisse gravement la demande. Nous avons du mal à écouler nos stocks. Il faut savoir que les produits textiles sont majoritairement exportés vers lAfrique du Sud, lAmérique et lEurope. Vu que cette dernière fait maintenant lobjet dun confinement, beaucoup dentrepôts en Europe sont fermés. Ils ne peuvent plus prendre en charge les livraisons des entreprises franches », déplore Hery Lanto Rakotoarisoa, président du GEFP, hier, au Novotel Alarobia.

Face à la situation, le Groupement demande une concertation du Gouvernement avec le secteur privé. « On salue lEtat dans sa prise en compte de laspect humain et sanitaire mais il ne faut pas non plus oublier celui économique et ce, afin de continuer la production. On recommande une concertation avec le secteur privé pour trouver des solutions. Malgré la situation mondiale, il faut essayer de préserver lemploi afin d’éviter une crise sociale », poursuit le président du Groupement des entreprises franches et partenaires.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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