Publié dans Politique

Traque des rumeurs et fausses informations - La coopération entre Etat-malagasy et société Facebook effective 

Publié le jeudi, 19 mars 2020

Une grande première. Les réseaux sociaux  demeurent le réservoir de vraies ou fausses informations.  L’une des grandes plateformes numériques à la tête des réseaux sociaux « Facebook »  est particulièrement utilisée par certains pour diffamer et arnaquer ; Toutefois, elle peut être  servie à des bonnes causes. Depuis le début de l’année, coïncidant avec la propagation de l’épidémie de coronavirus touchant actuellement une centaine de pays, la diffusion des  informations erronées ou biaisées à travers cette plateforme a pris de l’ampleur. Désormais, l’Etat malagasy à travers le  ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement Numérique  (MPTDN) collabore avec la société Facebook pour  faire face aux intox sur le COVID-19.  Une coopération effective suite à une visio-conférence organisée entre un responsable de Facebook et du numéro un du MPTDN, Andriamanohisoa Ramaherijaona assisté par son équipe en présence d’autres pays situés dans la zone Afrique Ouest mercredi dernier.
Selon Andriamanohisoa Ramaherijaona, ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement Numérique, la firme de Mark Zuckerberg a décidé de renforcer ses règles pour éviter la propagation de ces fausses informations faisant référence à l’épidémie. Une nouvelle mesure qui a été approuvée par le Gouvernement malagasy. Pour cette raison, ce géant américain Facebook va aider la Grande île à traquer les auteurs des désinformations autour du coronavirus.  « Le ministère  de tutelle est actuellement en contact direct avec Facebook afin de procéder à la suppression de toutes publicités et publications liées au coronavirus qui tenteraient de créer un sentiment d’urgence et/ou des comptes personnels voire professionnels, une page ainsi qu’un  groupe de désinformation », souligne-t-il.
 Outre cette décélération de Facebook vers la fin du mois de février,  toutes les autres grandes entreprises du Net  à savoir Google, Twitter, Microsoft et Reddit, ainsi que YouTube (propriété de Google) et LinkedIn (propriété de Microsoft) ont fait, lundi soir, une précision sur le travail de manière étroite sur la réponse apportée au COVID-19.  En effet, une remontée des  contenus fiables sur leurs plateformes et un partage de mises à jour essentielles en coordination avec les agences gouvernementales de santé du monde entier  sont programmés.
 Actuellement, le MPTDN enregistre 3 200 000 utilisateurs des réseaux sociaux à Madagascar dont   1 600 000 sont inscrits sur Facebook  soit 70%. « Il s’agit d’une plateforme de partage et d’échange d’informations et non un cadre de diffamation ou d’incitation au trouble public. C’est ainsi qu’une telle mesure s’applique également à Madagascar » poursuit  le  ministre Andriamanohisoa Ramaherijaona.
Par ailleurs, le MPTDN va  également informer Facebook sur les comptes officiels des institutions Facebook et cela  dans le but d’obtenir le badge bleu.
K.R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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