Société

Des embouteillages monstres, des trottoirs abondés de marchands, des piétons qui marchent tranquillement dans les rues, des motos et bicyclettes en double montée,... Le premier jour de reconfinement total semble être un échec, si l’on tient compte de ces faits constatés dans la matinée d’hier à Antananarivo et ses périphéries. La foule était au rendez-vous du côté d’Ambohimanarina, Ambohibao, Andravoahangy, Ambodin’Isotry, Anosibe, Anosizato, Ampitatafika, etc. De plus, des boutiques et commerces sont restés ouverts, malgré les consignes.
Les légumineuses, le riz local et « Makaolika », les huiles cachetées ont disparu en peu de temps des étalages des épiceries et grossistes. En effet, durant la journée d'hier où le reconfinement a débuté, beaucoup de gens se sont rués vers les lieux de vente des produits de première nécessité (PPN) de la Capitale, notamment les épiceries et grossistes au niveau des Fokontany.
Scène inouïe vers le milieu de la journée samedi dernier sur une portion de la voie rapide du By-pass menant vers Ambohimangakely. Un homme de 45 ans environ s’est tué de façon tragique en se jetant sous les essieux d’un poids lourd, une semi-remorque, lancé à toute vitesse. Le résultat fut effroyable, rien qu’à voir l’état de la victime. D’après un témoin, on dirait que ses jambes avaient été dépecées au hachoir. On n’en parle plus les hématomes qui marquèrent son corps entier. Malgré pourtant le polytraumatisme qui l’a ainsi affecté, le malheureux n’a pas succombé sur le coup. Il…
Où qu’ils soient, à Analamanga, Toamasina, Mahajanga, en ville ou en brousse, la pensée de tous les Malagasy va aux personnels de la santé. Des militaires aux fronts en temps normal, ils sont devenus en trois mois des commandos de la première ligne pour combattre la pandémie du Covid-19. L’espoir de tout un peuple pour sortir vainqueur de cet ennemi invisible se repose sur les épaules de ces éléments « tsy miamboho adidy ». Jours et nuits, qu'il vente ou qu'il pleuve, bon an ou mal an, ces personnels de la santé assurent toujours leur mission. Certes, des brebis galeuses…
« Environ un tiers des employés au sein de notre société sont actuellement au chômage technique provisoire, et ce depuis le mois d’avril. Pour le reste, le patron a passé à la réduction de salaire allant de 25 à 75 %, selon les tâches des employés retenus. Je fais partie de ceux qui touchent la moitié de leur salaire, alors que la crise actuelle liée au Covid-19 paralyse toute autre source de revenus », nous confie Tefy R., employé d’un hôtel situé en centre-ville. Bon nombre de salariés qui travaillent dans divers domaines et de secteurs d’activité font face à…
La panique revient dans la Capitale. Après l’annonce du reconfinement total dans la Région d’Analamanga face à la propagation extravagante du coronavirus, la même histoire que celle du mois de mars dernier se répète. Toutes les grandes surfaces et les grossistes sont de nouveau pris d’assaut par les Tananariviens puisque tout le monde veut faire des provisions. Dans la matinée d’hier, de longues files ont été aperçues au niveau des supermarchés. En un clin d’œil, le gel désinfectant, les légumes et fruits, le pain, d’autres produits de première nécessité et laitiers autant que les kits d’hygiène comme les couches, les…
Après son déferrement au Parquet, le directeur du patrimoine au sein de la SIRAMA, cette société sucrière nationale, a été placé sous mandat de dépôt, jeudi dernier. Motif : avoir détourné une parcelle appartenant à ladite entreprise et sise près de Toamasina. Pour y arriver, le prévenu est soupçonné de faux et usage de faux. C’est du moins ce qu’on a appris de source proche de cette même société. En effet, l’arrivée du nouveau directeur général pour prendre les rênes au sein de la SIRAMA, il y a trois mois de cela, a apporté beaucoup de changements au sein de…

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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