Publié dans Société

Test de diagnostic rapide - 3 cas confirmés parmi les 6 TRD positifs

Publié le jeudi, 02 avril 2020


Les passagers en provenance de l’étranger, ayant voyagé sur les vols du 19 mars 2020 ont passé leur dernier test, hier, au CCI Ivato. Par conséquent, un d’entre eux est testé positif, c'est-à-dire, il était déjà en contact avec le coronavirus. Durant les trois jours de dépistage massif du COVID 19, 12 passagers sont testés TDR +, dont 7 passagers ayant voyagé entre les 11 et 15 mars, 4 pour les vols du 16 au 18 mars et un hier.
 Sitôt après l’obtention des résultats, des prélèvements nasals ont été envoyés à l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) afin de rechercher le virus dans leurs corps (PCR). Mais, en attendant la confirmation du résultat, ils sont déjà mis en quarantaine. Jusqu’à hier, 6 résultats sur les 11 TDR+ ont été reçus et on a constaté que 3 d’entre eux ont été testés positifs, c'est-à-dire porteurs du coronavirus. Il s’agit d’un étranger de 74 ans et deux Malagasy de 64 ans.
Concernant les autres passagers qui sont testés négatifs et ayant reçu leur certificat de fin de mise en quarantaine et qui habitent dans les Régions, une autorisation spéciale leur est délivrée afin qu’ils puissent rejoindre leur foyer. D’après le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tianarivelo Razafimahefa, ils doivent se munir dudit certificat.  Pour ces passagers, le risque d’attraction de la maladie est au même niveau que celui des masses.
 En rappel, le TDR repose pour la plupart sur des techniques immunologiques classiques et des applications de la réaction antigène-anticorps. On recherche des anticorps développés chez le patient, dans son sang principalement. Il n’est pas suffisant pour connaitre la situation d’une personne, mais doit être renforcé à travers un PCR, effectué  uniquement par l’Institut Pasteur de Madagascar.
Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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