Publié dans Société

Circulation et restriction - Des accidents surviennent encore en ville

Publié le vendredi, 03 avril 2020

Aussi curieuse que cela puisse paraître, la circulation restrictive en ville pour cause de coronavirus, semble être loin d'obtenir l'effet escompté. Alors qu'on s'est attendu à ce que les automobilistes, les rares à être encore autorisés à prendre la route, soient devenus plus raisonnables,  c'est le contraire qui se produit.

 

Hier, on a enregistré au moins deux cas de sortie de route aux lourdes conséquences matérielles dans des endroits différents de la Capitale. A Antsahabe par exemple, là où un chef de famille a perdu la vie lorsqu'une balle perdue l'eut atteint lors d'un échange de tirs entre la Police et des malfaiteurs, un 4x4 pick-up a terminé sa course folle contre un poteau de la JIRAMA. Bien que l'on ne déplore aucun décès, les dégâts matériels sont très importants. Le conducteur, pour une raison qui échappe au commun des mortels, a perdu subitement le contrôle de son véhicule. Toutefois, des témoins ont affirmé que la voiture aurait subi une défaillance mécanique au moment de l'accident.

A Analakely, même scénario sur l'avenue. Une voiture particulière, au grand amusement des observateurs, a embrassé également un autre poteau. Comme dans le cas précédent, les dégâts ont été lourds. Dans l'un ou l'autre cas de figure, un dénominateur commun : les scènes ont, contrairement à la mesure de distance sanitaire d'un mètre imposée, provoqué des attroupements de curieux sans précédent. Enfin, tous ces heurts n'auraient dû pas se produire si les conducteurs ont fait preuve d'un peu plus de modération, la plupart ayant été tentés par la grande fluidité de la circulation pour se permettre d'augmenter franchement l'allure.

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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