Publié dans Société

Circulation et restriction - Des accidents surviennent encore en ville

Publié le vendredi, 03 avril 2020

Aussi curieuse que cela puisse paraître, la circulation restrictive en ville pour cause de coronavirus, semble être loin d'obtenir l'effet escompté. Alors qu'on s'est attendu à ce que les automobilistes, les rares à être encore autorisés à prendre la route, soient devenus plus raisonnables,  c'est le contraire qui se produit.

 

Hier, on a enregistré au moins deux cas de sortie de route aux lourdes conséquences matérielles dans des endroits différents de la Capitale. A Antsahabe par exemple, là où un chef de famille a perdu la vie lorsqu'une balle perdue l'eut atteint lors d'un échange de tirs entre la Police et des malfaiteurs, un 4x4 pick-up a terminé sa course folle contre un poteau de la JIRAMA. Bien que l'on ne déplore aucun décès, les dégâts matériels sont très importants. Le conducteur, pour une raison qui échappe au commun des mortels, a perdu subitement le contrôle de son véhicule. Toutefois, des témoins ont affirmé que la voiture aurait subi une défaillance mécanique au moment de l'accident.

A Analakely, même scénario sur l'avenue. Une voiture particulière, au grand amusement des observateurs, a embrassé également un autre poteau. Comme dans le cas précédent, les dégâts ont été lourds. Dans l'un ou l'autre cas de figure, un dénominateur commun : les scènes ont, contrairement à la mesure de distance sanitaire d'un mètre imposée, provoqué des attroupements de curieux sans précédent. Enfin, tous ces heurts n'auraient dû pas se produire si les conducteurs ont fait preuve d'un peu plus de modération, la plupart ayant été tentés par la grande fluidité de la circulation pour se permettre d'augmenter franchement l'allure.

Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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