Publié dans Société

Ouverture temporaire des transports régionaux - Une hausse de tarif jusqu’à 150 %

Publié le lundi, 06 avril 2020

L’augmentation des frais de transport, allant jusqu’à 150 %, n’a pas empêché les personnes bloquées dans la Capitale de rejoindre leur foyer respectif. D’après le directeur de la gare routière Maki à Andohatapenaka, les coopératives sont obligées d’augmenter leurs tarifs pour combler la perte durant les voyages et pouvoir respecter les barrières sanitaires. Pour un véhicule de 18 places, seules 13 d’entre elles peuvent être utilisées. Et pour un véhicule doté de 22 places, seules 16 d’entre elles peuvent être occupées. Pour le trajet Antananarivo-Toamasina, le prix du ticket est de 40 000 ariary au lieu de 25 000 ariary en temps normal. Celui d’Antananarivo-Mahajanga est fixé à 100 000 ariary au lieu de 60 000 ariary. Le voyage Antananarivo-Moramanga coûte 15 000 ariary au lieu de 5 000 ariary. Et comme d’habitude, c’est la destination Antsirabe qui est devenue la plus coûteuse, avec un tarif de 40 000 ariary s’il était de 15 000 ariary au début de cette saison épidémique et 10 000 ariary en temps normal.
Autorisation spéciale obligatoire
Depuis la matinée d’hier, des passagers et transporteurs font la queue à la gare routière d’Andohatapenaka, après la déclaration du Président de la République sur l’ouverture temporaire des transports régionaux reliant Antananarivo avec les autres Régions de Madagascar. En effet, toutes les personnes désirant quitter la ville, de même que les véhicules qui assurent le transport de ces passagers, doivent se procurer d’une autorisation spéciale auprès de l’Agence des transports terrestres (ATT) à Andohatapenaka et auprès des centres de commandement opérationel Covid-19 pour les gens qui veulent rejoindre Antananarivo.
D’après le directeur de la gare routière, les coopératives assurent tous les itinéraires habituels comme Ambatondrazaka, Fianarantsoa, Mahajanga, Toamasina, Antsiranana, et les axes sud. Cependant, afin d’éviter tout risque de contamination du coronavirus, la surveillance va être renforcée au sein de cette gare durant ces 4 jours ainsi que durant les voyages. En effet, celle-ci est désinfectée toutes les deux heures au minimum. Pour Cotisse Transport, le nombre de véhicules qui assurera les voyages durant ces trois jours varie en fonction des réservations, avance Rakotoarisoa Alain, PDG de cette coopérative. Cette dernière a aussi augmenté ses tarifs à cause de la diminution du nombre de places dans chaque véhicule. Pour toutes les coopératives, le départ est programmé entre 8 et 11h et tous les véhicules devront être de retour à Antananarivo avant le jeudi 9 avril à 23h 59.
Anatra R.

Fil infos

  • Mission d’observation - Les pro-Rajoelina entendus par les émissaires de la SADC
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Coopération régionale - Des vétérinaires malgaches au cœur d’un débat à Maurice
  • Perquisitions - MSA et Golf du Rova Andakana passés au peigne fin
  • Actu-brèves
  • Reconstruction - Antananarivo, la reprise s’annonce inégale selon les secteurs
  • Assemblée nationale - Quid de la réintégration des députés anciennement ministres ?
  • Place du 13 Mai - Volte-face des conseillers municipaux de la Capitale
  • Refondation de la République - Herintsalama Rajaonarivelo à la Primature

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Par le bas
    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

A bout portant

AutoDiff