Publié dans Société

Confinement pour cause de Covid-19 - Les bandits écument certains quartiers, des arrestations

Publié le lundi, 06 avril 2020



Contrairement à certaines idées reçues, les bandits commencent à ressurgir dans certains quartiers de la capitale et de ses environs. Profitant à ce que les rues soient désertes, les agresseurs n’ont aucun mal à s’en prendre au piéton isolé. C’est récemment le cas dans le quartier d’Isotry où la Police a réagi face aux multiples appels de détresse des habitants devant cette forme d’insécurité. Les efforts des Forces de l’ordre ont été couronnés de succès. Quatre présumés agresseurs sont récemment tombés dans leurs filets. Des éléments du Commissariat du 4ème Arrondissement ont monté un guet-apens dans lequel les concernés furent piégés à Antetezanafovoany. Les suspects étaient encore en train de fumer des joints lorsque la Police était venue les arrêter. Ces bandits ont la sale réputation de terroriser les victimes avec des objets tranchants.

Mais la peur se généralise dans l’ensemble du quartier d’Isotry, notamment chez ceux qui rentrent le soir et que les rues sont plutôt vides que d’habitude, mesures restrictives oblige. A Ambodin’Isotry, les riverains donnent l’alerte. Il y existe un endroit désormais réputé comme dangereux pour les piétons, notamment le matin. Il s’agit du secteur de la décharge publique des environs de l’EPP où l’on enregistre au moins une agression toutes les trente minutes, selon les toujours les plaignants. La semaine dernière, un prêtre y fut agressé.

L’insécurité commence également à refaire surface à Analakely. Les bandits y sèment la terreur presque au nez et à la barbe de la Police. Pire, les agressions surviennent en plein jour.  C’est récemment le cas lorsque la passagère d’une moto était dépouillée à la fois d’une somme de 500 000 ariary ainsi que d’un téléphone portable. Et pourtant, le temps pour la victime de mettre un pied à terre, histoire d’esquiver la Police à un barrage de contrôle où la pratique de la double-montée est proscrite, et les assaillants ont fendu sur elle.

Dans la périphérie de la ville comme à Ambohimanarina, gare à celui ou à celle qui est surpris tôt le matin dans la rue. Le week-end dernier, une commerçante de condition modeste, y a failli payer de sa vie lorsqu’elle a fait de mauvaises rencontres en chemin. En effet, des bandits s’en étaient pris violemment à elle pour voler la somme de 15 000 ariary qu’elle avait sur elle. Pire, ils lui ont brisé la denture et la mâchoire, prouvant ainsi que ces malfaiteurs sont prêts à tout pour voler, même le peu que leur victime possède. Face à toute cette situation, la prudence est de mise. Il ne faut guère se fier sur le fait qu’on connaît son secteur pour l’arpenter seul en cette période où la ville est déserte, notamment l’après-midi.

Franck R.

 

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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