Publié dans Société

Interruption des cours - Report des examens officiels ?

Publié le jeudi, 09 avril 2020

 La pandémie de coronavirus a affecté l’année scolaire, notamment, pour les élèves dans les classes d’examen à savoir le CEPE, le BEPC et le Baccalauréat. Face à cette situation, les parents et les élèves s’inquiètent quant à la finition du programme scolaire à temps, les révisions, l’inscription ou encore les dates des examens. Pour rassurer les parents, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), le professeur Assoumacou Elia Béatrice, a avancé, hier, qu’il n’y a pas d’année blanche, malgré la suspension des cours. « L’examen du Baccalauréat est maintenu », avance t-elle durant une réunion qui s’est tenue hier au MESUPRES Fiadanana.

Actuellement, les responsables au sein des deux ministères concernés par l’éducation, à savoir le ministère de l’Education nationale, d’une part et celui de l’Enseignement supérieur, de l’autre, poursuivent des réunions afin de s’organiser quant à la tenue des examens officiels. Ainsi, des nouvelles dates seront communiquées ultérieurement, en fonction de l’avancement de la situation actuelle, notamment la reprise des cours. 

Le ministre a sollicité les élèves pour profiter de cette période de confinement afin de faire des révisions et de renforcer la relation entre les parents et les enfants. 

Outils pédagogiques 

Faisant suite à la fermeture des écoles et des universités à cause de la propagation du coronavirus dans le pays, environ 5millions d’enfants et jeunes, du primaire au secondaire du second cycle, sont privés de classe. Une interruption qui aura des impacts négatifs sur les élèves, notamment, la déperdition des acquis et la démotivation pour la reprise des cours. Pour la réduction de ces suites négatives induites par ces arrêts de cours sur les apprentissages des élèves malagasy, le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et Professionnel a décidé de produire des contenus éducatifs pour les élèves de la classe de CE, CM1, CM2, 3e, seconde, première et terminale ACD afin d’étouffer les ressources déjà disponibles.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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