Or, que ce soit la porte-parole du Centre de commandement opérationnel Ivato-COVID-19, Professeure Vololontiana Marie Hanta Danielle ou encore la ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Andriatongarivo ainsi que le directeur de la promotion de la santé, docteur Manitra Rakotoarivony, ils ont tous apporté des explications sur l’existence des procédures à suivre avant d’approcher les patients et d’en faire un reportage compte tenu des risques qu’ils peuvent courir.
Mais pour assouvir la curiosité de la population malagasy, avec l’autorisation du ministère de la Santé publique, deux journalistes de la Télévision nationale malagasy ont mis en lumière la vie dans les hôpitaux, en particulier celui du Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Andohatapenaka. Et comme la porte-parole du Centre de commandement opérationnel COVID-19 Ivato l’a toujours souligné au cours de ses dernières interventions télédiffusées, les patients hospitalisés ne présentent aucune forme grave. Le reportage s’est concentré sur la vie quotidienne des personnes ayant contracté le coronavirus ainsi que les contrôles réguliers des personnels médicaux pendant la mise en quarantaine.
Ce qui demeure actuellement désolant porte sur l’insatisfaction des internautes. Actuellement, bon nombre d’utilisateurs de Facebook réclament des informations personnelles de ces internés. Or, c’est dans le but d’éviter la stigmatisation de la société entre autres que leurs vies quotidiennes n’ont pas été dévoilées au grand public.