Publié dans Société

Restriction dans le transport - D’autres moyens de locomotion rustiques supplantent les minibus

Publié le jeudi, 16 avril 2020

La restriction de moyens pour circuler en ville dans les véhicules de transport comme les taxis-ville ou les taxis-be dans ce contexte du COVID-19, a fait apparaître momentanément des types de locomotion plutôt rudimentaires dans la Capitale. Depuis quelques jours, le public est de plus en plus habitué à voir des bicyclettes ou autres carrioles transportant des citadins,  supplantant temporairement ainsi les minibus immobilisés. Ainsi, des débrouillards, si on peut les qualifier comme tels, profitent de la situation pour s’inventer le métier de transporteurs,  faute  de taxis ou de taxis-be.

A certains égards, ces charrettes et autres vélos aident les usagers, notamment pour certains commerçants qui habitent dans un rayon de 2 à 3 kilomètres autour du centre-ville. Ainsi, pour ceux qui choisissent de se déplacer en  charrette, les frais oscillent entre 1500 ariary et 2000 ariary par personne pour le même trajet décrit plus haut. Un char à bras peut transporter jusqu’à six personnes. Mais ce tarif est susceptible de s’élever jusqu’à 20 000 ariary au cas où le passager emmènerait d’imposants bagages avec lui. Quant aux vélos, chaque véhicule peut effectuer  ou desservir le même itinéraire au moins cinq fois dans la journée.

Si telle est la situation dans le centre-ville, un autre changement s’observe aussi dans la banlieue ou dans la périphérie de la Capitale. Là, on voit de plus en plus de cyclo-pousses venant de ces bas-fonds de la ville circuler actuellement au cœur de celle-ci, en pleine  période de confinement. Ainsi, la Capitale prend progressivement le pas à d’autres grandes cités des Régions sur cet autre moyen de déplacement plutôt commode en raison de la capacité du véhicule pour transporter plus d’une personne. Enfin, il existe également  un autre choix : le taxi-moto. Cependant, les utilisateurs sont devenus plus méfiants depuis que les autorités  ont décidé de les interdire de transporter des passagers.

F.R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Procureure générale - Pas de dossier, pas de mandat d’arrêt contre Maminiaina Ravatomanga au niveau du PAC
  • Président de la Refondation de la République de Madagascar - Le colonel Michaël Randrianirina prête serment
  • Fin du couvre-feu - Les affaires nocturnes reprennent
  • Revendications de la jeunesse - La Gen Z Madagascar a besoin d'une jeunesse souveraine
  • Crise institutionnelle à Madagascar - L’ONU condamne, la SADC déploie une mission technique en urgence
  • Assemblée nationale - Siteny Randrianasoloniaiko au perchoir
  • Crise institutionnelle - Madagascar suspendu par l'Union africaine.
  • Pillages à Antananarivo - La longue facture du chaos
  • Une mission du Panel des Sages de la SADC pour restaurer la paix et la gouvernance démocratique

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Le plus dur reste à faire !
    Désormais, le navire Madagasikara a de nouveaux dirigeants à compter d’hier vendredi 17 octobre 2025. Evidemment, cette présence massive des chefs de mission diplomatique au siège de la Haute Cour constitutionnelle à Ambohidahy suffit à clarifier la position de la communauté internationale qui, en fait, cautionne cette investiture. Et maintenant, tous les regards se fixent vers l’avenir de la Grande île. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, le plus dur reste à faire ! L’assistance composée d’invités de marque, des civils et militaires et des représentants de la communauté internationale a été prise pour témoins des engagements tenus par le Chef de l’Etat fraîchement investi. La Nation toute entière qui a suivi la cérémonie d’investiture retransmise en direct sur les deux chaînes nationales (RNM et TVM) prend note aussi des dits engagements. Un défi de Titan que les nouveaux maîtres du régime ne doivent jamais pris à la légère.

A bout portant

AutoDiff