A certains égards, ces charrettes et autres vélos aident les usagers, notamment pour certains commerçants qui habitent dans un rayon de 2 à 3 kilomètres autour du centre-ville. Ainsi, pour ceux qui choisissent de se déplacer en charrette, les frais oscillent entre 1500 ariary et 2000 ariary par personne pour le même trajet décrit plus haut. Un char à bras peut transporter jusqu’à six personnes. Mais ce tarif est susceptible de s’élever jusqu’à 20 000 ariary au cas où le passager emmènerait d’imposants bagages avec lui. Quant aux vélos, chaque véhicule peut effectuer ou desservir le même itinéraire au moins cinq fois dans la journée.
Si telle est la situation dans le centre-ville, un autre changement s’observe aussi dans la banlieue ou dans la périphérie de la Capitale. Là, on voit de plus en plus de cyclo-pousses venant de ces bas-fonds de la ville circuler actuellement au cœur de celle-ci, en pleine période de confinement. Ainsi, la Capitale prend progressivement le pas à d’autres grandes cités des Régions sur cet autre moyen de déplacement plutôt commode en raison de la capacité du véhicule pour transporter plus d’une personne. Enfin, il existe également un autre choix : le taxi-moto. Cependant, les utilisateurs sont devenus plus méfiants depuis que les autorités ont décidé de les interdire de transporter des passagers.
F.R.